
La nomination de Michaëlle Jean au poste de Secrétaire général de la Francophonie risque de donner des sueurs à Denis Sassou Nguesso. Des sources rapportent que le président congolais a mené un intense lobbying pour faire passer son candidat, Henri Lopes. Un fin diplomate et écrivain de haute facture, dont la candidature a été très agitée, même si son âge assez avancé le désavantageait.
Mais en tant que deuxième pays contributeur, le Canada a pesé de tout son poids pour faire élire sa candidate. D’après certaines indiscrétions, la candidature de Michaëlle Jean est considérée comme purement « affairiste ». « Elle a été élue parce qu’elle est dans l’air du temps. C’est elle qui sied le plus actuellement à géopolitique de la francophonie », confie cette source qui requiert l’anonymat. A en croire celle-ci, la candidate canadienne se servirait de la francophonie comme tremplin. Elle serait, en réalité, dans une logique « carriériste ». Et le poste de Secrétaire général à la francophonie pourrait bien la relancer sur l’échiquier politique mondial.
Quant aux trois autres candidats, ils se présentaient déjà en outsiders. L’ancien président burundais, Pierre Buyoya, recruté à la Minusma, n’avait aucune chance de passer à cause de son passé de putschiste. L’équato-guinéen, Augustin Nze Nfumu et le mauricien, Jean Claude L’Estrac n’avaient pas non plus de réels potentialités pour remporter ce scrutin. C’est finalement par consensus que Michaëlle Jean, de double nationalité, a été désignée.
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