
Charles III a été couronné roi du Royaume-Uni. La cérémonie d’intronisation a eu lieu ce samedi à l’abbaye de Westminster devant un parterre de dirigeants de la planète dont le Président Macky Sall, invité du souverain britannique. Une nouvelle preuve, s’il en faut, du lien, fort, entre le Sénégal et la Grande-Bretagne malgré l’écart entre les systèmes politiques des deux pays.
Le Sénégal est une République, qui a aboli le hasard de la naissance pour consacrer le mérite. Le Royaume-Uni est l’une des plus vielles monarchies du monde où le choix du chef de l’État se fonde sur le hasard de la naissance. La République étant l’antithèse de la monarchie, qu’est-ce qui peut donc expliquer la grande «entente cordiale» entre Dakar et Londres ? La démocratie.
Le Sénégal est l’une des plus vielles démocraties du continent africain. À l’instar du Royaume-Uni, la plus vieille démocratie pour ne pas dire la mère des démocraties avec ses traditions millénaires, notre pays compte ses us et coutumes parmi lesquels le dialogue.
Ceux qui se scandalisent de la poignée de main et des urbanités entre le Président Macky Sall et des figures majeures de l’opposition, au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Rose, ignorent nos traditions ou font semblant et essaient de les détruire.
La monarchie britannique est millénaire grâce à ses traditions. Notre democratie aussi a besoin des siennes pour survivre et le dialogue en est la plus importante.
La démocratie a sauvé les monarchies européennes des tourmentes de la Révolution française et garantit la survie des Républiques. Le Président d’une des plus vielles démocraties du continent ne pouvait qu’être présent au couronnement du Roi de la plus vielle démocratie du monde et en même temps, dans son pays, poser des actes qui consolident la République qu’il dirige.
Le Sénégal est une République, qui a aboli le hasard de la naissance pour consacrer le mérite. Le Royaume-Uni est l’une des plus vielles monarchies du monde où le choix du chef de l’État se fonde sur le hasard de la naissance. La République étant l’antithèse de la monarchie, qu’est-ce qui peut donc expliquer la grande «entente cordiale» entre Dakar et Londres ? La démocratie.
Le Sénégal est l’une des plus vielles démocraties du continent africain. À l’instar du Royaume-Uni, la plus vieille démocratie pour ne pas dire la mère des démocraties avec ses traditions millénaires, notre pays compte ses us et coutumes parmi lesquels le dialogue.
Ceux qui se scandalisent de la poignée de main et des urbanités entre le Président Macky Sall et des figures majeures de l’opposition, au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Rose, ignorent nos traditions ou font semblant et essaient de les détruire.
La monarchie britannique est millénaire grâce à ses traditions. Notre democratie aussi a besoin des siennes pour survivre et le dialogue en est la plus importante.
La démocratie a sauvé les monarchies européennes des tourmentes de la Révolution française et garantit la survie des Républiques. Le Président d’une des plus vielles démocraties du continent ne pouvait qu’être présent au couronnement du Roi de la plus vielle démocratie du monde et en même temps, dans son pays, poser des actes qui consolident la République qu’il dirige.
14 Commentaires
Mo
En Mai, 2023 (15:32 PM)L'auteur de cet article sait il pourquoi ???
Cette famille est la representation sur Terre de l'esclavage et du colonialism et Elisabeth 2 a toujours refuse de demande pardon . Si les americains ont eu une seule raison de leur faire la guerre pour les foutre dehors , nous ( africains) qui ont eu des Millions de mort de cette famille devrons faire comme les usa.
Macky y va pour du business. Mais les symbols ca comptent. Les anglais ont tue des Millions d'africains pour du business.
GUEUM SA BOP .
VIVE LES USA
Et Le Pse On En Parle
En Mai, 2023 (16:11 PM)Boy Djolof
En Mai, 2023 (21:07 PM)Biran
En Mai, 2023 (16:28 PM)il va réquisitionné toute les charretes du senegal pour son couronnement comme dictateur a vie au senegal
Reply_author
En Mai, 2023 (17:16 PM)Jean
En Mai, 2023 (16:28 PM)y'avait de la matière. Oui autrefois nos monarchies étaient démocrates car representatives (toutes les couches de la société étaient organisées et représentées à la cour) etc mais nous ne sommes pas la 1ere démocratie africaine. Nous en sommes l'une des plus anciennes c sur
fonder ses arguments etc c bien non
meme si oui que le président nous représente c'est aussi une bonne idée et le moyen de préciser notre adhésion à la République qui nous est supérieur
Royal
En Mai, 2023 (19:56 PM)#Albert.de.strasbourg
Sheikh Ndiaye
En Mai, 2023 (08:23 AM)La tentation est grande de commencer cette réflexion par une question. Dans quelle démocratie avancée ou émergente les acteurs sont conviés à un dialogue? Mr Macron aurait-il appelé la classe politique française à un débat pendant l'affaire des gilets jaunes pour sortir de la crise ou pour faire avancer la démocratie? Qu'en est-il des retraites? Quel autre pays d'Europe, d'Amérique ou d'Asie a eu à expérimenter cette recette inusitée? On a pas besoin de faire appel à un penseur pour élaborer les termes de référence d'une démocratie saine. Le cliché est aussi simple que juste: la majorité gouverne. L'opposition critique ou approuve. Donc, à moins d'une menace nationale comme une pandémie, épidémie, invasion ou catastrophe, les positions restent tranchées. Le pouvoir est jugé sur sa façon de gérer les différents aspects de la vie des citoyens: éducation, santé, sécurité, l'économie dans sa diversité (prospérité, croissance, chômage...) et le social. Pour le reste, la toute puissante constitution est la référence absolue dans le rayonnement des lois et règlements des secteurs évoqués plus haut.
Pourquoi depuis plus de trente ans, les mains tendues vers l'opposition se renouvellent toujours? Quelques éléments bruts jaillissent.
1. Les forts pouvoirs des hommes politiques agissant en toute légalité sur des institutions faibles pour ne pas dire assujetties.
2. Le non succès des recettes politiques du pouvoir.
3. L'irruption des marabouts.
En plus du pouvoir exécutif, le président de la république exerce sans partage, un privilège de nomination et de contrôle sur les pouvoirs judiciaire et législatif. Sa présence active au conseil supérieur de la magistrature est toujours questionnée. Il gère en même temps la liste des députés. Cette mainmise appelle, comme une patate chaude, une certaine déconcentration pour souffler un peu de temps en temps. Abdou Diouf en a, plusieurs fois, fait l'expérience avec les entrées de Abdoulaye Wade dans des gouvernements d'union ou de majorité élargis. Pour l'essentiel, ces formations n'ont servi qu'à asseoir une accalmie suite à des situations sociales tendues controuvees par la majorité. Leur durée de vie ne va pas au-delà de la prochaine échéance électorale. Ce que certains ont vite appelé un jeu de dupes dont le peuple se révèle être le dindon de la farce.
2. Certaines décisions politiques, sociales ou économiques impopulaires et/ou improductives déclenchent souvent une hausse de la tension sociale. La baisse des subventions suite aux politiques d'ajustement structurel des années 90 en est une illustration. L'opposant Wade en a usé et abusé pour enter et sortir du gouvernement à la veille de chaque élection,en fin de compte. Et pourtant la situation,ne change pas significativement. Mais l'on pense que les pourparlers rassurent et apaisent le climat délétère. La bonne foi du pouvoir est mis en exergue et s'avère, subitement, un gage de générosité, de compétence. On découvre, par enchantement les vertus enfin dévoilées, du régime. Les piques sont remplacées par des amabilités arrondies. Pendant que la co- responsabilité s'installe, le pouvoir voit l'étau social se desserrer. Il se pique une nouvelle virginité aussi éphémère soit elle. De nouveaux habits lui sont enfilés pour une période de grâce.
3. Le sage Abdoul Aziz Sy Dabakh est la référence en matière de régulateur social. Il ne se lassait pas de sermonner l'ensemble de la classe politique. L'infatigable défenseur des populations recherchait moins la tenue de dialogue politique que la simple solution des difficultés sociales. À sa suite, le clergé a suivi cette belle tradition qui a ses limites, somme toute. Certains leaders restent sourds parfois aux appels. Les calculs et intérêts politiques passent d'abord.
La démocratie, à l'évidence, a ses règles standards visibles et vivables partout ailleurs même si des particularités locales sont à observer. Cependant, on a l'impression que le Sénégal n' est pas une démocratie à part entière, mais une démocratie entièrement à part. Évidemment on en est encore au stade de l'émergence. Il est courant d'entendre les officiels politiques affirmer ne recevoir d'aucun pays ou organisation une leçon sur des questions démocratiques. Le peuple applaudit bien sûr la volonté d'indépendance mais prend conscience du long chemin restant. En fait, le pays est aux balbutiements. Comme pour les technologies, le Sénégal a besoin de plonger poings et pieds liés. Il ne sert à rien se leurrer. Les coalitions, groupes politiques au pouvoir doivent gouverner avec leur programme et assumer toutes les conséquences. L'échec de décisions politiques ne devrait pas culminer en une crise (sociale). La sanction vient des électeurs avec le calendrier à défaut de démission anticipée comme il est coutume dans certaines démocraties. Donc ce dialogue instauré au Sénégal n'est pas un acquis démocratique encore moins une spécificité sénégalaise. Il apparaît de plus en plus comme un subterfuge pour les uns et les autres.Une façon de gérer leurs petites personnes en dépit de l'intérêt superieur du pays avancé par pur opportunisme. C'est la même attitude pour ceux et celles qui veulent "aider le président ou bien se mettre à sa disposition". Sachons que toute initiative dans un coin du pays aide le président surtout pour les hauts fonctionnaires. On pas besoin de se raser. Jo Biden n'a jamais appelé les conservateurs même au plus fort de la crise du covid19 pour un sursaut(sauvetage)national. Que chacun respecte son périmètre et le fructifie. Les vaches n'en seront que mieux gardées. Pouvoir/opposition au garde à vous !
Sheikh Ndiaye
Maîtrise en développement international et mondialisation &philosophie
Canada
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