
Et de huit ! La Russie a retoqué par un nouveau veto le projet de résolution du Conseil de sécuritédemandant une enquête internationale sur l’attaque chimique de Khan Cheikhoun. Ce veto n’est en rien une surprise et les réactions n’ont pas tardé. A commencer par celle de Donald Trump.
Au cours d’une conférence de presse à la Maison Blanche au côté du secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg, le président américain Donald Trump a déclaré qu’il était « temps de mettre fin à cette guerre civile brutale, de vaincre les terroristes et de permettre aux réfugiés de revenir chez eux » en Syrie, où les États-Unis ont frappé pour la première fois le régime après une attaque chimique imputée à Bachar al-Assad.
« Nous devons travailler ensemble pour résoudre la catastrophe qui a lieu actuellement en Syrie », a-t-il encore dit en remerciant les pays de l’Alliance pour leur condamnation de l’attaque chimique. Donald Trump a par ailleurs indiqué qu’il était « possible » que la Russie ait été au courant de cette attaque. « C’est certainement possible, c’est hautement improbable, et je sais qu’ils enquêtent à ce propos actuellement. J’aimerais pouvoir dire qu’ils (les Russes, NDLR) ne savaient pas, mais ils ont pu certainement savoir. Ils étaient là-bas », a déclaré le dirigeant américain.
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