La tentative de résistance des meuniers et la réticence de certains industriels et commerçants n’est apparemment pas du goût du président de la République. En conseil des ministres, Bassirou Diomaye Faye a donné des instructions dont la finalité est de disposer d’un pouvoir réel sur la fixation des prix des denrées de grande consommation.
Ainsi, le chef de l’Etat demande à son gouvernement « de mettre en branle une politique cohérente de maitrise des prix des produits de grande consommation avec le recours, à court terme, à l’option des appels d’offres en ce qui concerne les approvisionnements du pays en produits alimentaires essentiels et hydrocarbures principalement ».
Autrement dit, au lieu de donner à chaque commerçant la possibilité d’importer du riz, du sucre, de l’huile… avec simplement une déclaration d’importation de produit alimentaire (Dipa), le gouvernement va opter pour un appel d’offres. Ce qui lui permet de déterminer le prix à l’arrivée, mais aussi le prix auprès du consommateur. Le régime fait ainsi planer le risque sur les commerçants de perdre leur privilège d’importation. Une façon de contraindre les importateurs à appliquer les nouveaux prix fixés par le gouvernement.
C’est dans cette dynamique également qu’il a demandé « la modernisation du commerce de proximité avec les boutiques et magasins de référence » afin de contrer toutes velléités de résistance ou de spéculation des détaillants.
Mais le chef de l’Etat ne se limite pas uniquement aux commerçants. Lui et son gouvernement comptent également se préparer contre les industriels. En effet, Bassirou Diomaye Faye attend de son premier ministre Ousmane Sonko une loi sur la souveraineté économique. L’objectif, au-delà de protéger les entreprises des secteurs stratégiques, consiste à « donner au Gouvernement un droit de regard plus soutenu sur les modifications pouvant intervenir dans le capital ».
Visiblement, le régime veut avoir un regard sur le capital étranger. Cette volonté de contrôle explique l’urgence indiquée par le président de maitriser le répertoire des entreprises industrielles du Sénégal avec les emplois réels annoncés et les bilans sociaux révélés. Diomaye Faye voudrait, avec une telle base de données, aider le gouvernement à « mieux cibler ses interventions pour la promotion d’un secteur privé national fort, encadré et soutenu ».
Ainsi, le chef de l’Etat demande à son gouvernement « de mettre en branle une politique cohérente de maitrise des prix des produits de grande consommation avec le recours, à court terme, à l’option des appels d’offres en ce qui concerne les approvisionnements du pays en produits alimentaires essentiels et hydrocarbures principalement ».
Autrement dit, au lieu de donner à chaque commerçant la possibilité d’importer du riz, du sucre, de l’huile… avec simplement une déclaration d’importation de produit alimentaire (Dipa), le gouvernement va opter pour un appel d’offres. Ce qui lui permet de déterminer le prix à l’arrivée, mais aussi le prix auprès du consommateur. Le régime fait ainsi planer le risque sur les commerçants de perdre leur privilège d’importation. Une façon de contraindre les importateurs à appliquer les nouveaux prix fixés par le gouvernement.
C’est dans cette dynamique également qu’il a demandé « la modernisation du commerce de proximité avec les boutiques et magasins de référence » afin de contrer toutes velléités de résistance ou de spéculation des détaillants.
Mais le chef de l’Etat ne se limite pas uniquement aux commerçants. Lui et son gouvernement comptent également se préparer contre les industriels. En effet, Bassirou Diomaye Faye attend de son premier ministre Ousmane Sonko une loi sur la souveraineté économique. L’objectif, au-delà de protéger les entreprises des secteurs stratégiques, consiste à « donner au Gouvernement un droit de regard plus soutenu sur les modifications pouvant intervenir dans le capital ».
Visiblement, le régime veut avoir un regard sur le capital étranger. Cette volonté de contrôle explique l’urgence indiquée par le président de maitriser le répertoire des entreprises industrielles du Sénégal avec les emplois réels annoncés et les bilans sociaux révélés. Diomaye Faye voudrait, avec une telle base de données, aider le gouvernement à « mieux cibler ses interventions pour la promotion d’un secteur privé national fort, encadré et soutenu ».
25 Commentaires
Mouss
En Juin, 2024 (10:55 AM)Reply_author
En Juin, 2024 (10:58 AM)Vive Yolomguenio le gourou des pastechiots
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En Juin, 2024 (11:07 AM)Reply_author
En Juin, 2024 (11:47 AM)Reply_author
En Juin, 2024 (11:58 AM)Le meilleur est devant nous merci
Formation Au Rabais Profond
En Juin, 2024 (13:19 PM)Le Vrai Patriote
En Juin, 2024 (11:13 AM)Reply_author
En Juin, 2024 (11:49 AM)Yolom
En Juin, 2024 (11:16 AM)Reply_author
En Juin, 2024 (11:49 AM)Élégance
Viva Le Président
En Juin, 2024 (11:18 AM)Reply_author
En Juin, 2024 (13:19 PM)Ils ont baissé le poids de la baguette de pain
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En Juin, 2024 (13:31 PM)Il n'a qu'à aller defoncer les portes des entreprises françaises alors on verra bien s'il est courageux.
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En Juin, 2024 (11:43 AM)Bamba
En Juin, 2024 (11:25 AM)Nouss
En Juin, 2024 (11:50 AM)Reply_author
En Juin, 2024 (12:27 PM)"La marionette, le gourou et les moutons" épisode 25....
Alerte Pains
En Juin, 2024 (12:16 PM)C'est facile de localiser les boulangerie récalcitrant à pratiquer le prix correctement selon le poids en exigeant la sources d'approvisionnement au revendeur bouquier et kiosque.
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En Juin, 2024 (13:26 PM)savez-vous d'un commun accord avec l'Etat, le poids du pain a été baissé à 190g ?
Renseignez vous avant de crier
Ce pays doit revenir aux sénégalais sur le plan économique, entièrement entre les mains des français, libanais, marocains, guinéens, chinois, indiens, ce n'est pas normal. Partout dans le monde, l'état crée un secteur privé national qu'il contrôle lui-même. Mais pas ce secteur privé national que nous avons actuellement qui ne sont que des prêtes noms au service des étrangers. Ces prêtes nom qui se dit patronat reçoivent des miettes pour couvrir la fuite de milliers de capitaux aux profits des étrangers au détriment de l'économie nationale. C'est tout simplement des traitres qui ont trahi la nation et que l'état doit prendre des mesures sérieuses, voter des lois criminelles contre ces genres de personne.
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En Juin, 2024 (14:40 PM)Hourra
En Juin, 2024 (12:45 PM)Reply_author
En Juin, 2024 (16:07 PM)Asse
En Juin, 2024 (12:45 PM)Et a mon avis nous assistons à une dictature rampante dans ce pays. Diomaye ne peut abuser de son pouvoir à ce point.
Son objectif devrait être de prendre des mesures qui permettent aux sénégalais d'augmenter leurs pouvoirs d'achats.
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En Juin, 2024 (14:43 PM)Nianthio
En Juin, 2024 (13:23 PM)Ce serait une grave erreur de confier l'approvisionnement du pays en denrées aux services de l'Etat caractérisé par leur lenteurs administratives et gangréné par la corruption : Attendez-vous à des ruptures en cascades.
Personnellement je ne comprends pas cette focalisation sur les prix. Croyez-vous un seul instant que Macky qui a investi des milliers de milliards dans les infrastructures structurantes et de base n'aurait pas subventionner largement les prix .
Attention à l'intervention de L'Etat dans la sphère économique qui doit être caractérisée par la libre entreprise, la saine concurrence et la compétitivité. SINON ON ASSISTERA A UNE FUITE DE CAPITAUX,UN TARISSEMENT DES INVESTISSEMENTS ET UN RALENTISSEMENT DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE DU PAYS.
Mais que voulez-vous un inspecteur des impôts ne peut pas avoir une vue globale de l'économie. Tout se résume chez lui en dioutis
Cn
En Juin, 2024 (15:56 PM)Pauvres Peres De Famille
En Juin, 2024 (21:08 PM)Participer à la Discussion