Commercialisation locale renforcée : Serigne Guèye Diop dévoile les mesures gouvernementales

Par: Sokhna Faty Isseu SAMB - Seneweb.com | 14 mars, 2025 à 13:03:44 | Lu 468 Fois | 3 Commentaires

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Lors de sa tournée dans la région des Niayes couvrant des localités telles que Kayar, Fass Boye, Notto, Djogo et Potou, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, a apporté son soutien indéfectible aux producteurs locaux, en ce qui concerne la commercialisation de leurs produits. Il a également annoncé une interdiction totale des opérations des agro-industries disposant de chambres froides. "Les productions des agro-industries seront conservées jusqu'à ce que vos produits soient vendus", a-t-il affirmé.

Selon le ministre, la production d'oignon est suffisante pour cette année. "La consommation nationale s'élève entre 300 000 et 350 000 t, et cette année, la production atteint 400 000 à 450 000 t. J'ai fermé le marché de l'oignon et de la pomme de terre cette année", a-t-il déclaré devant l'assemblée.

Il a également souligné l'ambition du gouvernement d'arrêter l'importation de la pomme de terre et de l'oignon, les prochaines années. "Notre objectif est que, d'ici trois ans, aucun oignon, carotte ou pomme de terre ne soit importé au Sénégal", a-t-il précisé.

Par ailleurs, le ministre a promis la construction de 40 chambres froides, dont une à Potou, pour une meilleure conservation de l'oignon et de la pomme de terre.

Auteur: Sokhna Faty Isseu SAMB - Seneweb.com

3 Commentaires

Merci Diomaye
il y a 7 heures (13:25 PM)
Théoriquement nous sommes autosuffisant en oignon et pomme de terre. Cependant la grande majorité de la production locale périssent faute de conservation. Si nous pouvons les conserver ne serait que 8 mois on aura géré la demande annuelle pour 10 mois sur 12. Les deux mois seront couvertes par la production précoce en janvier -février. Il faut que l'état investisse dans des infrastructures de conservation industrielle pour les petits producteurs.

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il y a 6 heures (14:16 PM)

Qui n importe, n exporte.

Il suffit tout simplement de relever les droits de douanes, et baisser la TVA sur ces produits afin de facil8ter l accès au plus grand nombre.

Le coût des semences futures pourraient à cours terme biaiser la production.

Sans semences, pas de récolte

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Kedire

il y a 4 heures (16:18 PM)

Il nous faut croire en nous-mêmes. Nous avons tout ce qu'il faut pour être autosuffisants. Nos producteurs doivent redoubler d'efforts pour relever le défi de la qualité. Pour les semences, nous devons miser sur l'ISRA qui a prouvé sa compétence à trouver des solutions dans le domaine. Avec un accompagnement sérieux de l'Etat, l'autosuffisance est à notre portée.

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