Le directeur national de la BCEAO, Ahmadou Al Aminou Lô, a levé un coin du voile sur les raisons de la frilosité des banques lorsqu’il s’agit de financer le secteur privé. Il a révélé que les entreprises doivent 700 milliards de francs CFA à ces institutions financières. Cela représente 12% de l’ensemble des crédits accordés.
«Les PME/PMI ont aujourd’hui beaucoup de possibilités de se financer par le crédit, parce qu’il y a la facturation, le crédit-bail et la finance islamique, rappelle Ahmadou Al Aminou Lô. Mais tout ceci repose sur le risque de la probabilité de ne pas être remboursé. Les banques sont craintives relativement à ce risque.»
Pour venir à bout de ce problème, la BCEAO a entrepris d’abord de connaître les raisons du non remboursement des crédits. Dans ce sens, révèle le directeur national de l’institution sous-régionale, un bureau d’information sur le crédit a été mis sur pied.
«On ne mettra pas tout le monde dans le même sac, rassure Ahmadou Al Aminou Lô. On saura distinguer les PME/PMI qui remboursent et celles qui ne remboursent pas encore, mais surtout comment faire pour mitiger les risques et permettre au secteur financier d’être rassuré afin d’éviter de rajouter à ces 700 milliards d’autres milliards.»
Le directeur national de la BCEAO présidait hier, jeudi, le lancement des «grands débats économiques» de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar. Ses propos ont été rapportés par le journal L’AS dans son édition de ce vendredi.
«Les PME/PMI ont aujourd’hui beaucoup de possibilités de se financer par le crédit, parce qu’il y a la facturation, le crédit-bail et la finance islamique, rappelle Ahmadou Al Aminou Lô. Mais tout ceci repose sur le risque de la probabilité de ne pas être remboursé. Les banques sont craintives relativement à ce risque.»
Pour venir à bout de ce problème, la BCEAO a entrepris d’abord de connaître les raisons du non remboursement des crédits. Dans ce sens, révèle le directeur national de l’institution sous-régionale, un bureau d’information sur le crédit a été mis sur pied.
«On ne mettra pas tout le monde dans le même sac, rassure Ahmadou Al Aminou Lô. On saura distinguer les PME/PMI qui remboursent et celles qui ne remboursent pas encore, mais surtout comment faire pour mitiger les risques et permettre au secteur financier d’être rassuré afin d’éviter de rajouter à ces 700 milliards d’autres milliards.»
Le directeur national de la BCEAO présidait hier, jeudi, le lancement des «grands débats économiques» de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar. Ses propos ont été rapportés par le journal L’AS dans son édition de ce vendredi.
7 Commentaires
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En Août, 2022 (11:49 AM)Verite
En Août, 2022 (08:50 AM)Xalis bank koukoy liggeye do am ndam
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En Août, 2022 (11:50 AM)Reply_author - Mermoz Instruct
En Août, 2022 (12:04 PM)en effet, le riba que toi tu consideres tu le bouffes pas tu le rends par conte avec des interets et il te restera quoi ton benefice que tu as avec la sueur de la reuissite et par la grace de dieu que tu arrive?
je voudrais quand on commente, on tiens la verité jusqu'au bout
Banque De Sous Développement
En Août, 2022 (10:24 AM)On a tous vu les rôles des vraies banques centrales européennes (BCE, Fed américaine, la Bundesbank allemande, américaines, la Banque centrale chinoise etc) pendant la crise de la Covid. Elles ont sorti bcp d'argent pour soutenir les économies de leurs pays, elles ont injecté plusieurs milliards dans l'économie réelle pour soutenir les entreprises et leurs salariés qui étaient confinés chez eux tout en recevant leurs salaires ou une partie de leurs salaires, elles ont même racheté des dettes des pays membres etc. Mais chez nous, notre BCEAO n'a pas levé le petit doigt pour soutenir nos entreprises et encore moins les citoyens de la zone Ouest Africaine. Bref, la BCEAO a été absente du début jusqu'à la fin et on l'a vu nullepart aux côtés des citoyens et encore moins des entreprises.
Nos économies sont faibles, nos banques sont frileuses et ne financent pas l'économie réelle. C'est la croix et la bannière pour obtenir un prêt dans une banque locale, les intêrets des clients sont bafoués, les banques abusent avec leurs prélévements sans fournir aucun service de qualité, les frais bancaires sont extrêment élevés, les taux de crédits sont trop élevés etc etc. Les clients sont malmenés par les banques, ils ne reçoivent même pas de relevés mensuels de leurs comptes. Une banque comme la BICIS envoie un relevé annuel à ses clients qui y ont un compte épargne alors que tout client doit recevoir un relevé mensuel. Les accés en ligne des comptes sont facturés par un abonnement mensuel alors que cela doit être gratuit et cela ne marche jamais. Il y'a toujours des problèmes pour se connecter.
Bref, les clients sénégalais sont maltraités, usurpés, abusés par les banques locales qui ne leur sont d'aucun intêrets et personne ne les protége ni l'état et ni la BCEAO. La BCEAO et y compris les banques locales ne nous servent donc à rien, sinon à nous pomper le peu de sous qu'on réussit à économiser.
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En Août, 2022 (11:20 AM)Je vis en France et j'ai un compte épargne là bas depuis les années 2010.
Je recevais à l'époque un courrier postale tous les mois, puis ils sont passés à un courrier tous les 3 mois et depuis 4 ans et jusqu'à aujourd'hui, il ne m'envoie qu'1 SEUL courrier par an. Vous vous rendez compte !!!
Vous épargnez votre argent dans une banque la Bicis, vous y faites des versements et la Bicis ne vous envoie rien du tout alors que vous devez recevoir un relevé tous les mois pour tracer vos opérations de retrait et de dépot, c'est le minimum.
J'ai appelé mon conseiller et il me propose de souscrire à un abonnement pour accéder à mon compte en ligne mais je l'ai envoyé baladé et j'ai dit NIET. Car l'accés à un compte en ligne doit être gratuit.
Je verse mon argent dans mon compte, la Banque utilise mon argent pour faire des prêts aux autres clients, à l'état et des placements qui lui rapportent bcp et cette même banque ne m'envoie même pas de relevés réguliers. Mais c'est du n'importe quoi !!! Ce qui veut dire que si vous avez des problèmes dans votre compte, vous allez attendre 1 an pour vous en apercevoir et ils vous diront que c'est trop tard et très difficile de faire des réclamations. Et le pire est que la Bicis vous envoie le SEUL relevé annuel par mail et que ce relevé sous forme de fichier pdf est crypté. Donc la Bicis doit vous envoyer un sms avec le code qui permet d'ouvrir le fichier. Et puisque je n'ai pas de numéro au Sénégal, je ne reçois jamais ce sms pour ouvrir le relevé qu'il m'envoie. Quelle foutaise !!!!!
J'attends seulement de rentrer au pays pour vérifier tous les mouvements dans mon compte, tout fermer, prendre mon argent et aller voir ailleurs. Car franchement il y'a bcp de banque au Sénégal qui aimerait m'avoir comme client car je leur apporte de l'argent pour mon épargne.
Nos banques au Sénégal ne nous aident vraiment pas. Avoir un compte bancaire s'est bcp démocratisé au Sénégal mais ls banques ne jouent pas le jeu et malheureusement l'état sénégalais ne fait rien pour protéger les sénégalais qui sont livrés à eux même et faire respecter la loi. Je n'ai jamais entendu au Sénégal une loi ou une décision étatique visant le fonctionnement des banques en faveur des clients. Les sénégalais se plaignent toujours de leurs banques mais l'état ne fait rien. Espérons que l'opposition qu'on vient d'élire à l'Assemblée portera ces combats afin que les droits des clients sénégalais soient respectés.
Orelsan
En Août, 2022 (11:57 AM)simple , basique.
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