«La mise à niveau, une nécessité»
Venu présider la cérémonie d’ouverture des travaux, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall, estime qu’il faut «tout changer». Parce que, soutient-il, «le monde change à la puissance mille». Pour lui, les professionnels du droit «doivent se mettre à niveau» sur le plan de la formation notamment.
Avocat des affaires avant sa nomination, le ministre signale que «le plus important aujourd’hui, c’est la mise à niveau» pour ces professionnels du droit. A cela, il ajoute que les juristes du Sénégalais doivent «apprendre à se retrouver et à se mettre en groupe». Ce, pour «se compléter et pouvoir compétir avec des multinationales de cabinets d’avocats avec, parfois, 1000 personnes».
«Travailler sur la transversalité, la pluridisciplinarité et la collaboration»
Le Directeur général de l’École régionale supérieure de la magistrature (Ersuma), quant à lui, a apprécié ce forum international des professionnels du droit. Pour lui, il permet aux participants de «pouvoir travailler sur, aussi bien la transversalité, la pluridisciplinarité mais également, la collaboration qui devrait exister entre les professionnels du droit».
De l’avis du Professeur Mayata Ndiaye Mbaye, les professionnels du droit font face au défi de mise à niveau. Il se dit «conscient que la règle de droit qui est couchée sur papier n’est rien du tout, et conscient que la règle de droit ne peut exister véritablement et servir à quoi il a été créée que lorsque les acteurs l’ont maitrisé et l’ont utilisé convenablement».
«Contribuer à la synergie interprofessionnelle»
Cette première édition du Fiprod a pour objectif de «contribuer à la synergie interprofessionnelle» dans le domaine des affaires. Elle vise également à «favoriser, non seulement, la rencontre entre les professionnels du droit mais également, celle entre les professionnels et leurs clients, investisseurs et dirigeants d’entreprises».
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