Au moment où le Plan Sénégal émergent engage sa seconde phase, l’activité économique mondiale n'est pas au plus haut de sa forme. Elle a été marquée, ces derniers mois, par des mesures commerciales restrictives, un durcissement des conditions financières, mais aussi par l'augmentation des factures d'importations qui s’ajoutent à l’effet grave de l’épidémie de Coronavirus. Une situation qui constitue un risque pour la réalisation de la phase 2 du Pse. Mais, du côté du Bureau opérationnel de Suivi du Pse, on tente de rassurer.
“L’Etat du Sénégal compte d'abord sur ses propres ressources et veillera à renforcer la stabilité macroéconomique par le maintien de la viabilité des finances publiques et la gestion prudente de la dette”, a indiqué Baye Elimane Gueye, coordonnateur du pôle impacts socioéconomiques du Bos. Il s'exprimait dans le 3eme numéro de Echos-Bos le magazine d'information du Bureau opérationnel de suivi du PSE (BOS-PSE).
Il explique que l'Etat compte s'appuyer sur deux leviers. A savoir : l'élargissement de l’assiette fiscale, dont la finalité est d'augmenter les ressources internes et le renforcement du secteur privé national afin de le rendre fort, dynamique et pourvoyeurs d’investissements dans les secteurs prioritaires identifiés.
«Par ailleurs, le Sénégal travaille à la pérennisation d’une gestion soutenable et transparente des récentes découvertes d'hydrocarbures sur le territoire national, fondée sur les meilleures pratiques. L'objectif est de garantir dans le futur, quels que soient les aléas politiques, la préservation des intérêts de la collectivité nationale», ajoute-t-il.
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