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Economie

Les dix pays africains les plus endettés fin 2021

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Les dix pays africains les plus endettés fin 2021
Certains pays africains connaissent un niveau d’endettement particulièrement élevé, et qui devrait même dépasser en fin d’année 2021 la barre symbolique des 100 % du PIB pour sept d’entre eux. Avec une stabilisation de sa dette globale au cours de cette même année, l’Afrique francophone demeure la partie la moins endettée du continent, notamment du fait du dynamisme économique de la majorité de ses pays.

Selon les dernières statistiques et prévisions du FMI, publiées au cours de ce mois d’octobre, les dix pays africains qui devraient afficher le taux d’endettement le plus élevé fin 2021 sont les suivants : le Soudan, avec une dette publique équivalant à 209,9 % du PIB, l’Érythrée (175,1 %), le Cap-Vert (160,7 %), le Mozambique (133,6 %), l’Angola (103,7 %), la Zambie (101,0 %), Maurice (101,0 %), l’Égypte (91,4 %), la Tunisie (90,2 %) et la République du Congo (ou Congo-Brazzaville, 85,4 %).

Les «constantes» et les nouveautés du classement

Le classement des pays les plus endettés du continent demeure donc dominé par le Soudan, pays d’Afrique de l’Est connaissant une grave crise économique et en période de transition politique depuis le coup d’État d’avril 2019. Une situation regrettable pour un pays qui jouit d’un potentiel économique important, en étant abondamment irrigué par le Nil (le plus long des fleuves africains) et ses affluents, ou encore en étant le troisième producteur d’or du continent (après le Ghana et l’Afrique du Sud) ainsi qu’un producteur, modeste mais non négligeable, de pétrole. Il est d’ailleurs à noter que le Soudan fait désormais partie des pays africains les plus pauvres, avec un PIB par habitant de seulement 595 dollars début 2021, selon la Banque mondiale.

Tout en demeurant à un niveau extrême, le taux d’endettement du Soudan a toutefois connu une baisse significative au cours de l’année 2021, puisqu’il devrait s’établir en fin d’année à 209,9 % du PIB, après avoir atteint un niveau de 272,9 % fin 2020. Cette réduction spectaculaire, mais encore largement insuffisante, est due à l’annulation d’une partie de la dette soudanaise en juillet dernier, lorsque les pays du Club de Paris avaient décidé d’effacer 14,1 des 23,5 milliards de dollars leur étant dus (sur un total de 56 milliards de dette soudanaise, toutes origines confondues). La France, un des principaux créanciers du pays, avait alors confirmé sa décision, annoncée lors d’un sommet international de soutien au Soudan organisé à Paris au mois de mai, d’annuler l’intégralité de la dette contractée auprès d’elle, et s’élevant à cinq milliards de dollars (soit un peu plus du tiers du volume global de l’annulation).

La gravité de la situation économique du Soudan s’est notamment traduite par la forte dépréciation de la monnaie nationale, la livre soudanaise, qui a été dévaluée de 85 % en février 2021.
Par ailleurs, cette situation n’est pas non plus sans conséquences sur la politique étrangère du pays, et est probablement en partie à l’origine de deux décisions majeures ayant été prises au cours de l’année 2020, à savoir la conclusion d’un accord avec la Russie pour l’installation d’une base militaire, et l’établissement de relations diplomatiques avec Israël en vue d’un rapprochement avec les États-Unis (et de la levée des sanctions américaines qui ont longuement frappé l’économie du pays, accusé de soutenir le terrorisme).

Si l’application de l’accord avec la Russie n’avait pas été ensuite de facto suspendue, depuis la normalisation des relations avec les États-Unis, elle aurait fait du Soudan le premier pays africain à abriter une base militaire russe officielle (qui se serait ajoutée à une présence militaire non officielle, à travers l’armée de mercenaires de la compagnie Wagner). Quant à la seconde décision, localement impopulaire, elle a fait du pays le premier pays arabo-africain non frontalier à nouer des relations diplomatiques avec l’État hébreu.

Pour sa part, l’Angola continue à faire partie des cinq pays les plus endettés du continent. Une situation assez surprenante pour un pays qui dispose de gigantesques richesses naturelles, et en particulier en pétrole et en diamants pour lesquels il est le deuxième producteur continental (après le Nigeria et le Botswana, respectivement). Toutefois, et malgré ses atouts, l’Angola connaît aussi un déclin économique depuis quelques années, faute d’une gestion sérieuse des revenus colossaux amassés au cours des deux dernières décennies, et qui se manifeste notamment par l’absence de diversification de l’économie du pays, qui repose lourdement sur les activités extractives (les hydrocarbures et les industries minières étant à l’origine de non moins de 98 % des exportations nationales).

Du fait de cette mauvaise gouvernance, qui a empêché le pays de faire face à la baisse du cours des hydrocarbures observée ces dernières années et à l’épuisement progressif de certains gisements, l’Angola a enregistré une croissance annuelle négative de -1,6 % en moyenne, selon la Banque mondiale, sur la période de six années allant de 2015 à 2020, soit un taux largement inférieur à celui de sa croissance démographique (3,2 % en moyenne sur la même période).
Par conséquent, le pays vient par exemple de se faire dépasser en richesse par habitant par la Côte d’Ivoire, dont la production pétrolière est environ 30 fois inférieure, mais qui peut s’appuyer sur une économie bien plus diversifiée, et qui lui avait d’ailleurs permis de devancer récemment le Nigeria, l’autre grand pays pétrolier du continent (avec une production environ 50 fois supérieure).

Par ailleurs, il est à noter que l’évolution économique de l’Angola s’est également traduite par une baisse de 84 % de la valeur de la monnaie nationale par rapport au dollar depuis 2014, dont l’ampleur rappelle la forte dévaluation récemment subie par la monnaie soudanaise… Et avec à la clé, là aussi, une forte inflation et une forte dollarisation de l’économie (utilisation du dollar pour une partie importante des transactions, par refus de la monnaie locale considérée comme risquée).

À l’instar de l’Angola, la Zambie demeure elle aussi bien installée dans la liste des pays africains les plus endettés, en dépit, là encore, des grandes ressources du pays, qui est notamment le deuxième producteur africain et le huitième mondial de cuivre. Toutefois, et faute de bonne gouvernance, la Zambie continue à ne pas réellement tirer profit de son potentiel, et avait même attiré les projecteurs de la presse internationale au second semestre de l’année 2020 en devenant le premier pays africain à faire défaut sur le remboursement de sa dette (majoritairement contractée auprès de la Chine, comme pour l’Angola). Outre le Soudan, l’Angola et la Zambie, l’Érythrée, le Cap-Vert, le Mozambique et l’Égypte continuent également à faire partie des pays dont la présence est bien enracinée au sein du groupe des dix pays les plus endettés du continent.

Côté nouveautés, la Tunisie devrait faire une entrée remarquée et historique dans ce groupe des dix, avec un niveau d’endettement passant de 89,7 % à 90,2 % du PIB. Une situation qui résulte de l’instabilité politique et de la grave crise économique qui ont touché le pays au cours de la dernière décennie, depuis la révolution tunisienne de janvier 2011.
Autrefois considéré comme un modèle de développement économique et social pour l’ensemble de l’Afrique et du monde arabe, en dépit de certaines lacunes, parfois exagérées, la Tunisie a en effet connu une décennie perdue en enregistrant une croissance économique annuelle de seulement 0,7 % en moyenne sur la période de dix années 2011-2020.

Par ailleurs, ce pays d’Afrique du Nord, qui jouissait auparavant d’une excellente réputation auprès des marchés financiers internationaux, sans égal sur le continent en dehors de l’Afrique du Sud de l’époque, n’est aujourd’hui plus en mesure de lancer le moindre emprunt obligataire à des conditions optimales (taux d’intérêt bas et proche de ceux dont bénéficient certains pays développés). Ce qui pousse le pays à recourir au FMI et à la Banque mondiale, et/ou à solliciter la garantie financière d’une grande puissance étrangère.

L’autre évolution notable dans ce dernier classement du FMI réside dans l’amélioration significative de la position du Congo-Brazzaville, qui devrait passer de la septième place fin 2020 à la dixième place fin 2021, et qui devrait même quitter de nouveau la liste des dix pays les plus endettés du continent d’ici à la fin de l’année 2022.

Si les efforts du pays en matière d’assainissement des finances publiques sont à saluer, il convient désormais que les autorités s’attellent à réaliser de profondes réformes économiques, à travers la diversification des sources de revenus et l’instauration d’un cadre plus propice aux investissements. Le Congo-Brazzaville devrait notamment s’inspirer du Gabon voisin, avec lequel il partage nombre de points communs (caractéristiques géographiques et climatiques, production pétrolière significative, faible population…) et dont les grandes réformes de ces dernières années ont permis au pays de devenir récemment le plus riche du continent, en dépassant le Botswana en termes de richesse par habitant (et hors pays de taille et de population particulièrement réduites, à savoir les Seychelles, Maurice et la Guinée équatoriale).

Enfin, Maurice, récent nouveau venu qui avait fait son entrée parmi les dix pays les plus endettés du continent au cours de l’année 2019, selon les données révisées du FMI, continue à souffrir de l’effondrement du tourisme international, suite à la pandémie. Le pays devrait continuer un certain temps à avoir un niveau d’endettement assez élevé, au moins à court terme (et prévu à 99,8 % pour fin 2022).

L’Afrique francophone demeure la partie la moins endettée du continent

Trois pays francophones devraient donc terminer l’année parmi les dix pays africains les plus endettés, le premier n’arrivant qu’à la septième position, en l’occurrence Maurice (considéré comme à la fois francophone et anglophone, pour avoir connu dans le passé une double présence française et britannique, successivement), suivi par la Tunisie (9e) et le Congo-Brazzaville (10e). Une situation semblable à celle des années précédentes, au cours desquelles deux à trois pays francophones se trouvaient aussi dans la seconde moitié de la liste. Plus globalement, l’Afrique francophone demeure la partie la moins endettée du continent, avec un taux d’endettement global prévu à 58,4 % du PIB fin 2021 pour cet ensemble de 25 pays, et à 49,4 % pour sa partie subsaharienne composée de 22 pays.

Pour le reste du continent, le taux devrait s’établir à 68,3 % pour l’ensemble de l’Afrique non francophone, et à 62,3 % pour sa partie subsaharienne. Le niveau d’endettement de l’Afrique francophone, qui demeure d’ailleurs largement inférieur à celui de la majorité des pays développés, s’est ainsi globalement stabilisé en 2021, avec une légère hausse de 0,8 point de pourcentage (et 0,3 point pour sa partie subsaharienne).
Quant à celui du reste du continent, il devrait connaître une baisse de 2,0 points pour l’ensemble de l’Afrique non francophone (et 2,8 points pour sa partie subsaharienne). Une diminution qui s’explique principalement par la forte hausse enregistrée en 2020, lorsque le niveau d’endettement avait progressé de 9,6 points (contre 7,9 points pour l’Afrique francophone), et de 9,2 points pour la partie subsaharienne (5,4 points pour l’Afrique subsaharienne francophone).

Cette assez bonne maîtrise de la dette, globalement, résulte notamment de la forte croissance économique que connaissent la plupart des pays d’Afrique subsaharienne francophone. Celle-ci constitue d’ailleurs la zone la plus dynamique – et historiquement la plus stable – du continent, dont elle a enregistré en 2020 les meilleures performances économiques pour la septième année consécutive et pour la huitième fois en neuf ans. Sur la période 2012-2020, la croissance annuelle de cet ensemble de 22 pays s’est ainsi établie à 3,5 % en moyenne (4,0 % hors cas très particulier de la Guinée équatoriale), contre 2,1 % pour le reste de l’Afrique subsaharienne. Un dynamisme qui est d’ailleurs particulièrement élevé au sein de l’espace UEMOA, qui n’est autre que la plus vaste zone de forte croissance du continent, avec une hausse annuelle du PIB de 5,6 % en moyenne sur cette même période de neuf années. Une grande performance, d’autant plus que cet espace ne constitue pas la région la plus pauvre du continent, place occupée par l’Afrique de l’Est. Cette progression résulte elle-même des nombreuses réformes accomplies par la majorité des pays francophones, et notamment en matière de bonne gouvernance, de diversification et d’amélioration du climat des affaires.

Sur ce dernier point, certains pays ont ainsi réalisé un bon considérable entre les classements 2012 et 2020 de la Banque mondiale, et notamment le Togo (passé de la 162e à la 97e place), la Côte d’Ivoire (de la 167e place à la 110e place), le Sénégal (de la 154e à la 123e) ou encore le Niger (passé de la 173e à la 132e place). Ce dernier, qui est sur le point de quitter la liste des dix pays les plus pauvres du continent en termes de richesse par habitant, et qui dépasserait désormais non moins de 15 pays africains en matière de développement humain (selon le classement de la fondation Mo Ibrahim, plus fiable sur ce point que l’ONU qui place systématiquement – et étrangement – le Niger, au taux de fécondité le plus élevé au monde, à la dernière position du classement, derrière un pays comme le Soudan du Sud qui est réputé être le moins développé du continent – avec la Somalie, non classée), talonne ainsi désormais le Nigeria (131e), et fait largement mieux que l’Angola (177e) ou encore que l’Éthiopie (classée 159e, avant le début de la guerre civile).

Globalement, l’Afrique francophone a donc été mieux armée pour faire face à la crise majeure qui secoue le monde depuis début 2020, et financer le redémarrage de l’économie. Selon les dernières prévisions du FMI, cet ensemble devrait d’ailleurs globalement afficher de nouveau les meilleures performances économiques du continent en 2021, alors même qu’il avait connu un ralentissement bien moins important au plus fort de la pandémie, en 2020. Certes, le niveau d’endettement n’est pas le seul élément qui compte, mais il demeure incontestablement l’un de ceux ayant les conséquences les plus importantes.


21 Commentaires

  1. Auteur

    Rt

    En Octobre, 2021 (08:26 AM)
    Senegal endettement intérieur avec l'argent du pétrole..

    je dirais pas nos 400 000 f mais nos 4 000 000 f

    plus les intérêts de retard 
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  2. Auteur

    Volai414

    En Octobre, 2021 (08:44 AM)
     

    QUELLE TORTURE

    Se taper la lecture de tout ce laïus pour ne rien apprendre sur son propre pays? Nous nous étalons sur la misère des autres pour ne pas parler de la nôtre? Merci SENEWEB !

    Cela dit, il n'y a peut-être plus rien à apprendre nous concernant. Depuis 1960, nous sommes endettés et notre dette ne fait que croître. D'ailleurs, j'ai l'impression qu'on ne nous prête plus, on nous donne en vrais miskines que nous sommes devenus. Notre pays, notre économie (si on peut encore l'appeler ainsi) ne nous appartiennent plus. Nous avons découvert gaz et pétrole chez nous et l'agenda, l'exploitation sont entre les mains de puissances étrangères avec la complicité locale qui s'enrichit encore et encore là où le peuple crève de faim. Pour sûr, nous avons les les experts les plus éminents au monde.
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    Auteur

    Meuw

    En Octobre, 2021 (08:47 AM)
    Sama gaayi dalouleen ci dé....

    J'imagine les commentaires si le Sénégal en faisait partie 😅
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    • Auteur

      Reply_author

      En Octobre, 2021 (11:18 AM)
      Vous n'êtes vraiment pas intelligents, c'est pourquoi vous avez un cancre comme président. Le taux d'endettement est certes important, mais l'essentiel est la destination de l'argent. S'endetter pour investir est différent de s'endetter pour entretenir le train de vie de l'état et voler. 
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    Auteur

    En Octobre, 2021 (09:01 AM)
    j attend le reveil des sonkolait.......
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    Auteur

    Volai414

    En Octobre, 2021 (09:06 AM)
     

    LES VRAIS CHIFFRES QUI NOUS INTERESSENT…..

    Parlez-nous du taux de chômage chez les 20-35 ans, du taux de couverture santé de la population sénégalaise et de la probabilité, pour un enfant sénégalais, d'avoir un parcours scolaire fiable…..

    Cela nous parlerait plus que la croissance que l'on nous fait bouffer à longueur d'années et qui ne nous sort d'aucune galère. Il n'échappe à personne que plus les pays africains s'endettent, plus leurs dirigeants et acolytes s'enrichissent. C'est devenu un loi sur notre continent.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Octobre, 2021 (09:47 AM)
      volià 44, ce n'est parce que tu es parti faire des études littéraires à l'université et que tu es condamné au chomage à perpétuité que le monde n'avance pas .Donc, prend quitte Dakar et prend ta houe pour labourer ton champ car aucun pays ne eput offrir de l'emploi à des milliers de diplomés littéraires sans aucune utilité et rendement pour la communauté .
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    • Auteur

      Volai414

      En Octobre, 2021 (10:03 AM)
      Si cela peut vous servir à quelque chose, sachez que je n'ai pas fait d'études littéraires.
      Par ailleurs si je dois retourner me consacrer à la terre, j'utiliserais des outils modernes et pas une houe.
      Et vous, dans vos études, vous a-t-on appris la politesse ?
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    Auteur

    Nkhson

    En Octobre, 2021 (09:41 AM)
    Il est certain qu'avec de tels résultats chiffrés, le gouvernement minable du Sénégal à la vision tronquée du développement, aura à s'autoglorifier et à louer ses performances économiques médiocres. Comme le dit si bien l'adage "au pays des aveugles, un borgne sera roi". Il n'y a vraiment rien de quoi s'enflammer, car cela n'empeche pas que le Sénégal demeure un pays pauvre et relativement très endetté. D'autre part on ne peut nier sauf, à etre nihiliste et de mauvaise foi, que la pauvreté est en progression constante dans notre pays. Le cout de la vie devient de plus en plus insurportable pour les ménages, avec l'augmentation des prix des produits de consommation courante et des logements. Ailleurs dans le monde rural, la famine commence à lorgner dans certaines contrées paysanes, pendant que certaines populations citadines souffrent de malnutrition endémique.

    Ces résultats économiques alarmants, catastrophiques devraient pousser les pays africains à reconsidérer leurs modes de gouvernance. La dette en elle meme ne pose pas problèmes, mais ce sont les investissements consacrés à cette dette qui deviennent problèmatiques. Ces investissements devraient viser des projets d'utilités publiques, rentables. Nos gouvernants devront rompre avec les investissements de prestiges, inefficients et inéfficaces et s'occuper des vrais problèmes de développement. Ils devront faire preuve de plus de pramatisme et d'intelligence pour sortir leurs peuples de leurs situations rudes de survie, dont elles sont chroniquement confrontées. Toute autre considération, ne serait que pure spéculation d'un aveu d'echecs, confirmant d'avantage leur incompétence avérée.
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    Auteur

    Dettes Envers Qui

    En Octobre, 2021 (10:04 AM)
    Les occidentaux volent l'argent de l'Afrique et vont ensuite leur prêter cet argent volé
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    Auteur

    En Octobre, 2021 (10:15 AM)
    Comme c'est la faute "des autres" continue à dormir...
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    Auteur

    En Octobre, 2021 (10:33 AM)
    les pourfendeurs de Macky ne seront pas contents de ne pas voir le sénégal figurer dans ce top ten.
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    • Auteur

      Volai414

      En Octobre, 2021 (10:43 AM)
      Ce n'est pas parce qu'on apporte de la critique sur l'état de notre pays qu'on est pourfendeur de Macky.
      Il n'est pas le seul responsable de notre déroute.
      Cependant, je me permets de vous faire remarquer que le Mack d'aujourd'hui c'est bien éloigné de celui que les sénégalais avaient choisi pour retrouver l'espoir.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Octobre, 2021 (12:13 PM)
      C'est pour eviter ce genre de presse que Macky avait engager Strauss-Kahn. Ces classements dependent de ta capacite a corrompre ceux qui les preparent. Des lobbyists comme Strauss-Kahn et Tony Blair sont la pour ca.
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    Auteur

    Abdou Moussa

    En Octobre, 2021 (10:45 AM)
    le niveau d'analyse est lamentablement bas, de manière générale , dommage ! aussi on n'a pas d'autre choix que de descendre à la hauteur de ces bougredanes de sonkolaits qui ne comprennent jamais rien sur rien du tout , encore moins sur ce qu'est la dette publique . Sachez simplement que vous n'arriverez jamais ,avec des arguments techniques valables à nous démontrer que le niveau, la structuration ou encore la maturité de l'endettement public du pays sont plus qu'alarmants et nous conduisent tout droit...dans le mur !Vous vous fatiguez pour rien ; cela n'est simplement pas possible avec les critères de convergence mis en place dans le  cadre de l'UEMOA( déficit budgétaire,inflation,endettement) sans compter d'autres éléments d'argumentaires techniques qu'il ne sert à rien devous exposer ici, vu votre carence intellectuelle patente qui explique que vous avez toujours l'insulte à la bouche dès la moindre contradiction .LA-MEN-TABLE ! 
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    Auteur

    En Octobre, 2021 (11:03 AM)
    N'allez pas vite en besogne le senegal en fait partie tahirou ndiaye est sur la dernière rangee tout a fait en haut un pays sous développé aussi endetté que le Sénégal n'est pas étonnant avec des milliards volés tous les jours,  dans ce pays tous les sénégalais ont le droit de revendiquer leur droit peu importe l'appartenance politique 
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    Auteur

    Nene Galle

    En Octobre, 2021 (12:01 PM)
    Dans la plupart de ces pays cité le niveau d'endettement se ressens au niveau du train de vie de leurs populations autrement dit ces pays se sont endettés pour nourrir leur au Senegal li yalla kha dyna on s'endette pour enrichir lle presdient et sont entourage la premiere dame et sa famille bouleeen gnou sonal ces chiffre sont bidon vous n'est pas endetés ok mais on a faim la vie est chere!!!!!
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    Auteur

    En Octobre, 2021 (12:08 PM)
    vive l Afrique. francophone
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    Auteur

    Abdou Moussa

    En Octobre, 2021 (12:25 PM)
    Le fait qu'aucun pays de l'UEMOA (pays utilisant le F.CFA) ne fasse partie de ce classement est tout de même révélateur des acquis de l'institution communautaire en terme de discipline de groupe ! N'en déplaise aux pourfendeurs irrascibles du cfa ! Ce que le classement ne dit pas aussi (et qui est factuel) est que tous ces pays du "top ten" ont un taux d'inflation...à deux chiffres alors que dans aucun pays de l'UEMOA, ce taux n'atteint 4%
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    Auteur

    En Octobre, 2021 (12:35 PM)
    Quand même ton pays a de bons résultats et fait des avancées tu en souffre, alors vas vite te soigner. La haine politique rend fou parfois 
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    Auteur

    En Octobre, 2021 (13:06 PM)
    Pour avancer un pays  a besoin de s'endetter . A l'instar de l'île Maurice 1er dans l'industrie du tourisme. Qui dit tourisme mondial dit Maurice. Ce pays n'a rien à  voir avec les autres pays d'Afrique. 
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    Auteur

    En Octobre, 2021 (16:43 PM)
    Les mécontents continuer à meconter,meconter rek😭😭😭🤣 mentez,mentez,mentez et mentez rek...MACKY moom bosse et n'a pas votre temps.thiey si le Sénégal faisait partie de ces 10 pays? Qu'allons nous "ne pas entendre" comme commentaire? Wayy fermez lawaayy thipiri!!!! Vive le Sénégal et vive MACKY..
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    • Auteur

      Volai414

      En Octobre, 2021 (17:44 PM)
       
      NE DITES PAS LES « MECONTENTS », DITES « CEUX QUI NE PENSENT PAS COMME MOI »
      Le malheur de Macky Sall c'est peut-être d'être entouré de personnes qui ne veulent que lui plaire pour être remorquées et jouir de sa toute puissance. Il n'a pas été là par le fruit du hasard. A sa première élection, ses compatriotes voyaient en lui un espoir, une réconciliation possible avec leurs politiciens. La rencontre entre le Président et son peuple n'est pas à la hauteur de ce qui était attendu car l'élu a été mal entouré et l'est encore. On peut appeler ça une dérive enivrante due au pouvoir. Quand vous n'avez que des courtisans ou des critiques intéressées prêtes à tourner casaque, la parcours devient difficile, dangereux. Est-ce tard pour redresser la barque ? Franchement, je ne sais plus.
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    Auteur

    En Octobre, 2021 (18:04 PM)
    Article piege pseudo intello!  Aller endetter vois c'est bien. Qui s'endette s'appauvrit!!!!
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    Auteur

    En Octobre, 2021 (17:21 PM)
    Ils sont contents d'eux.  Comment font ils pour être aussi nuls ?
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    Auteur

    En Octobre, 2021 (01:24 AM)
    Ces chiffres sont globaux ,pas assez détaillés.Vision d'ensemble par  recoupement

    C'est absurde de se comparer aux usa et à la France alors que nous ne sommes même pas maîtres de notre monnaie;La France et les usa sont actionnaires de la banque mondiale ,du Fmi ,une Française est directrice de la BCE(banque centrale européenne) ;De plus ces deux pays sont des puissances industrielle et mlitaire et  ils détiennent le droit de véto.

    C'est dire qu'ils ont les moyens d'influencer l'économie mondiale en leurs faveurs.

    Expliquez nous pourquoi ,l'incompétent au pouvoir s'est précipité lors du pic de la covid ,pour réclamer l'annulation de la dette africaine .Qu'on ne me me parle surtout pas de panafricanisme .C'est de la mendicité.

    Les enfants du Sénégal continuent à se jeter dans la mer Méditerranée pour rejoindre des pays plus endettés que le leur.Cherchez l'erreur.

    Pour terminer ,je rappelle qu'on et obligé de passer par des sites comme "financlalafrik" pour avoir une idée de nos comptes.Et oui ,des rapports de la cour des comptes sont sous le coude de l'incompétent glouton. le black-out total.

    En gros cette publication est une vision d'ensemble et est loin d'être rigoureuse.
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    Auteur

    En Mars, 2023 (11:37 AM)
    B­­­o­n­­j­­o­­­u­r, j­­e m'a­­­p­p­­­e­lle Alissia, j'ai 21 a­­­ns) Dé­­­bu­­t du mo­­­dè­­le S­­E­X­E 18+) J'a­ime êt­­re pho­­to­­­grap­­hi­ée n­­u­e) Veuil­­­lez no­­­ter me­­­s phot­­os à l'adr­esse su­­i­va­­­nte -> W­W­W­­.­X­2­1.­­F­­U­­N
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