Un peu plus d’un mois après le lancement de la production, le 11 juin dernier, le Sénégal franchit une nouvelle étape en tant que nouveau pays pétrolier. Les premières cargaisons d’or noir ont été chargées et seront vendues à des acheteurs déjà identifiés.
Opérateur pétrolier principal local, Woodside Energy a annoncé la bonne nouvelle dans son rapport d’activités du deuxième trimestre de 2024, rendu public mardi dernier. Le document, repris par L’Observateur, précise que «les ventes sont finalisées pour le chargement initial de brut Sangomar, recevant les intérêts des raffineries européennes et asiatiques».
Le journal du Groupe futurs médias (GFM) rappelle que le Sénégal exploite en ce moment trois de la vingtaine de puits du champ Sangomar. Cela représente 75 000 barils par jour et devrait passer «très prochainement» à 100 000 barils/jour, souligne la même source.
Opérateur pétrolier principal local, Woodside Energy a annoncé la bonne nouvelle dans son rapport d’activités du deuxième trimestre de 2024, rendu public mardi dernier. Le document, repris par L’Observateur, précise que «les ventes sont finalisées pour le chargement initial de brut Sangomar, recevant les intérêts des raffineries européennes et asiatiques».
Le journal du Groupe futurs médias (GFM) rappelle que le Sénégal exploite en ce moment trois de la vingtaine de puits du champ Sangomar. Cela représente 75 000 barils par jour et devrait passer «très prochainement» à 100 000 barils/jour, souligne la même source.
3 Commentaires
-
J’ai fait le calcul tout à l’heure sur ce que représente 100 000 barils par jours. Sans entrer dans les détails, sans ne couvre même pas la consommation quotidienne des sénégalais en essence. Je ne parle même pas de la conso en dérivés du pétrole. Donc en l’état actuelle des choses, je ne suis pas sûr qu’on ressente les effets de l’exploitation du pétrole sur le quotidiens des gens. Après il y’a l’arrivée du gaz. La complémentarité/combinaison du pétrole et du gaz devrait permettre de résorber au moins 80% de nos besoins en énergie équivalent pétrole/gaz, ce qui entraînera des économies du côté de l’état sur les postes subventions équivalentes et l’opportunité pour l’Etat d’orienter ces crédits vers d’autres besoins des sénégalais en l’amélioration du système de santé, baisses significatives des denrées alimentaires (vu qu’il y’a moins d’import sur les hydrocarbures, donc moins de frais à incorporer sur les prix clients finaux).
Répondre
+18
-0
Signalier
Permalink
{comment_ads}Reply_author
En Juillet, 2024 (08:38 AM)Mais mes craintes ce sont les détournements actifs ou passifs des recettes fragiles du pétrole/gaz. Dans ce cas pour résumer, le coût de notre vie risque d’être plus chère que jamais. Car on est quand même obligés durant des dizaines d’années, de payer les dettes inhérentes à l’exploitation du gaz et pétrole, donc des taxes qui auront un impact sur notre vie quotidienne sans ressentir les effets positif de l’exploitation de nos hydrocarbures. À bon entendeur . . .
-
@Je ne connais rien en économie
Répondre
+4
-0
Signalier
Permalink
{comment_ads}Hé!
En Juillet, 2024 (11:52 AM)Dettes inhérentes à l'exploitation du pétrole: coût des études, des recherches, du forage et de l'extraction... C'est beaucoup d'argent investit par des banques, compagnies pétrolières sous forme de prêt à l'Etat (via Petrosen), que l'Etat remboursera.
-
Ah ok. Merci pour les éclairages. Je comprends (un peu) mieux.
Répondre
+2
-0
Signalier
Permalink
{comment_ads}Djibson
En Juillet, 2024 (12:53 PM)-
@Je ne connais rien en économie
Répondre
+2
-0
Signalier
Permalink
{comment_ads}Reply_author
En Juillet, 2024 (13:52 PM)Les dettes inhérentes sont bien expliquées par la précédente réponse, mais je rajoute seulement que, de la prospection à la commercialisation du pétrole ou du gaz, l’Etat s’associe à des géants pétroliers ou gaziers, dans ce qu’on appelle des Joint-ventures. Cherchez pas loin, le but de ces opérations c’est de se partager les risques. Et en affaires, il est plus rentable du point de vue fiscal et financier de recourir à un emprunt bancaire pour financer ce genres d’opérations. Et c’est là que les banques prêtent à l’Etat du Sénégal (donc vous et moi) et on doit rembourser comme tout emprunt avec des intérêts à payer, à majorer en cas de retard dans le paiement. On a tendance à oublier que l’Etat participe financièrement aussi de A à Z. Petrosen est justement là pour gérer les participations de l’Etat, c’est à dire rembourser en premier lieu les banques. Donc si les recettes sont détournées, où utilisées à d’autres fins que le remboursement prioritaire des banques, la dette vis à vis des banques sera impayée, et vu qu’il faut quand même payer, bah on rajoutera des taxes sur des pans de l’économie sénégalaise qui impacteront notre vie quotidienne.
-
Merci waay, c'est encore plus clair. Konn dé rentabloul ni ma ko fooguee woon. Merci encore à tous les deux.
Répondre
+4
-0
Signalier
Permalink
{comment_ads}Djibson
En Juillet, 2024 (17:17 PM)-
Ça ne sera rentable qu’un fois les dettes payées par le Sénégal (en moyenne 30 ans avec une gestions rigoureuse des recettes) et que les entreprises extractives auront amorti leurs investissements. En ce moment là, on renégociera les contrats largement en faveur du Sénégal. Les pourcentages s’inverseront, on pourrait même les nationaliser en rachetant le "petit" pourcentage restant de la partie co-contractante… C’était le cas pour les Azéris, Qataris, Émiratis, Saoudiens etc dont les premiers barils sont sortis de terre juste avant le début de la 2eme guerre mondiale. La plupart d’entre eux ont mis 40 ans pour que leur pétrole ou gaz (avec des gisements énormes) soit enfin rentable. Et c’est là qu’ils ont commencé à construire réellement leurs pays (fin des annees 70/début des années 80 ).
Répondre
+1
-0
Signalier
Permalink
{comment_ads}Reply_author
En Juillet, 2024 (18:13 PM)Si les recettes du pétrole et gaz sont détournées, on peut facilement se retrouver avec un État en cessation des paiements (défaillant). Ce fut longtemps le cas du Gabon, du Congo (eux leur pétrole été même gagé par leurs créanciers c’est à dire le pétrole était devenu la propriété des banques qui leur ont prêté et elles encaissaient directement auprès des clients l’argent venant du pétrole qui devait être payé au Congo).
Les sénégalais doivent donc veiller sur Petrosen . . . Je leur souhaite une bonne gestion
C'est sur la base du mauvais octroi de Licence d'exloitation que ' le Sénégal a perdu toute CETTe argent
Et puis avec 100.000 barils / jour vous nous tympanisez avec le pétrole Sénégalais . Juste à coté du Sénégal, en Mauritanie des découvertes de pétrole, gaz, uranium, fer sont faites très fréquemment, mais vous ne verrez jamais des débats sur les mines et le pétrole .
Participer à la Discussion