Il sera difficile pour le Sénégal d’assurer sa souveraineté alimentaire encore moins se positionner dans la sous-région. En effet, l’agriculture fait face à un problème de financement. C’est ce que révèle le journal ‘’Lejecos’’ dans un numéro hors série du mois d’août 2022.
Selon le magazine, l’analyse de la répartition des crédits selon les secteurs d’activités en 2020 montre que « l’agriculture (78,4 milliards) et les industries extractives (46,8 milliards) sont les secteurs les moins financés par les établissements de crédit ».
Ceci explique sans doute les ratages enregistrés dans le programme destiné à la culture du riz. Arrivé au pouvoir en 2012, Macky Sall avait promis l’autosuffisance du Sénégal en riz en 2017. L’échéance a été maintes fois reportée. Aujourd’hui, on n’en parle presque plus.
Il faut dire que les risques sont nombreux, tels que la pluviométrie (déficit ou excédent), la mauvaise récolte, l’attaque de bestioles (chenilles, insectes…). Or, les banques au Sénégal ne prennent presque jamais de risque, surtout si le secteur est peu pénétré par les assurances, comme c’est le cas de l’agriculture au pays de la Téranga.
Les secteurs les plus financés par les banques, selon toujours Lejecos, se rapportent « aux activités de services fournis à la collectivité (987,5 milliards) suivies du Commerce gros et détail, restaurants, hôtels (798,4 milliards), des industries manufacturières (546,1 milliards) ».
Selon le magazine, l’analyse de la répartition des crédits selon les secteurs d’activités en 2020 montre que « l’agriculture (78,4 milliards) et les industries extractives (46,8 milliards) sont les secteurs les moins financés par les établissements de crédit ».
Ceci explique sans doute les ratages enregistrés dans le programme destiné à la culture du riz. Arrivé au pouvoir en 2012, Macky Sall avait promis l’autosuffisance du Sénégal en riz en 2017. L’échéance a été maintes fois reportée. Aujourd’hui, on n’en parle presque plus.
Il faut dire que les risques sont nombreux, tels que la pluviométrie (déficit ou excédent), la mauvaise récolte, l’attaque de bestioles (chenilles, insectes…). Or, les banques au Sénégal ne prennent presque jamais de risque, surtout si le secteur est peu pénétré par les assurances, comme c’est le cas de l’agriculture au pays de la Téranga.
Les secteurs les plus financés par les banques, selon toujours Lejecos, se rapportent « aux activités de services fournis à la collectivité (987,5 milliards) suivies du Commerce gros et détail, restaurants, hôtels (798,4 milliards), des industries manufacturières (546,1 milliards) ».
8 Commentaires
Le Patriote
En Août, 2022 (12:33 PM)Reply_author
En Août, 2022 (12:41 PM)Anthropophage fuyez
Entrepreneur
En Août, 2022 (15:40 PM)Une économie sénégalaise totalement basée sur le secteur tertiaire dont la majorité est détenue par les puissances étrangéres. En cas de crise, ça sera terrible...
Pays sous perfusion...
Marie John
En Septembre, 2022 (14:14 PM)Participer à la Discussion