Le secteur de la monnaie électronique est sans doute le plus accessible des services financiers au Sénégal. Mais il n’en demeure pas moins qu’à l’image des banques, de la microfinance et des assurances, la monnaie électronique a aussi ses manquements.
Dans son rapport 2020 publié en janvier dernier, l’Observatoire de la qualité des services financiers (Oqsf) a identifié principalement 5 problèmes majeurs. Il s’agit de « l’insuffisance d’approvisionnement en liquidité dans les points de service; l’absence d’interopérabilité entre les services financiers électroniques; la qualité du réseau à améliorer; les coûts jugés élevés des opérations liées aux services de mobile money et le manque de diversification des services offerts ».
Outre les manquements, il y a aussi des opportunités non encore exploitées. C’est pourquoi, dans ses recommandations, l’Oqsf invite l’Etat du Sénégal à passer à la digitalisation des prestations sociales, impôts et autres cotisations. L’organe dirigé par Habib Ndao recommande aussi « l’élargissement du réseau des marchands accepteurs pour développer l’écosystème de paiement; la diversification de la gamme des Services Financiers Mobiles (SFM) et le renforcement du contrôle de la distribution des services financiers mobiles ».
A ces recommandations s’ajoute la nécessité d’améliorer le réseau, très souvent défectueux. L’Oqsf voudrait bien que la 3G et la 4G soient disponible ainsi que la fibre optique en zone rurale. Le tout accompagné d'une éducation financière des acteurs et usagers et l’incitation des Sfd à intégrer le secteur.
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