Ces dates que Karim Wade gardera en mémoire pour toujours. Le 22 mars 2009, date à laquelle il avait perdu les élections locales, alors investi sur les listes électorales du Pds pour briguer la mairie de la capitale. Et ce 23 mars 2015 où il perd ses droits civiques.
Malgré les critiques de tous bords, Abdoulaye Wade avait persisté dans son projet d’intronisation de son fils à la tête de l’Etat, que d’aucuns qualifiaient de dévolution monarchique du pouvoir. Une théorie que l’ancien chef de l’Etat conforta en nommant son fils dans le gouvernement, pour lui confier plusieurs portefeuilles. Surnommé le ministre du Ciel et de la Terre, le voilà en charge de la Coopération internationale, des Infrastructures, de l’Aménagement du territoire et des Transports aériens. Aussi en charge de l’Energie, plus tard. Un trop plein de pouvoirs alors dénoncé de part et d’autres, une promotion sans précédent pour quelqu’un qui venait de perdre des élections, et qui avait fait perdre au parti au pouvoir, la principale Ville du pays, Dakar qui échappa au contrôle du Pds.
Il faut s’appeler Abdoulaye Wade pour oser ainsi mettre en scelle un militant de la dernière heure, qui n’en est pas moins un fils biologique qui finit par faire de l’ombre aux fils spirituels qui ont été de toutes les batailles y compris les plus âpres. Fortement impliqué dans la gestion des dossiers où il est question de milliards (Air Sénégal, Ics, Anoci, Plan Takkal), entre autres, Karim Wade, de part son train de vie insolent, était suspecté d’enrichissement illicite à tort ou à travers, bien avant la réactivation de la Crei, la Cour de répression de l’enrichissement illicite qui vient de le condamner à 6 ans ferme, et à une amende de 138 milliards de FCfa.
Le voilà donc qui perd ses droits civiques et du coup, donne un coup de frein aux ambitions que lui dessinaient le patriarche et président dont il est le prolongement, à Rebeuss, à défaut de l'être à la tête de l'Etat.
22 mars 2009, 23 mars 2015. Six ans après, voilà que les ides de mars s’abattent encore une fois sur prince Karim, qui devra attendre un bon moment, pour reprendre son jet privé. Lui, qui n’aura pas le temps de savourer son ‘plébiscite’ à la tête du Pds. Six ans de prison ferme: c'est Karim qui est condamné, mais c'est le père qui purge la peine. Dans sa conscience.
34 Commentaires
Lucky
En Mars, 2015 (16:14 PM)Galsen For Ever
En Mars, 2015 (16:14 PM)B
En Mars, 2015 (16:15 PM)La presence du comite directeur du PDS au tribunal le 23 mars est tres bonne idee et avant cela karim sera confirme democratiquement demain par le parti candidat aux prochaines elections. le verdict de la crei ninteresse pas le parti cest un verdict politique mais pas le verdict de la justice. La campagne electorale demarre le 23 mars meme si macky vole les elections en 2017 comme ce qu ila fait a st louis lors des locales le lendemain la campagne redemarre le lendemain comme ce fut le cas de wade 2007. Macky nest pas democrate, il a vote a fatick sans carte didentite si lopposition pense que macky appellera son adversaire pour reconnaitre sa defaite.elle se trompte.Il fera moins que tous ses precedents.On etait habitue a connaitre les resultats a partir de 20 heures mais maintenant la presse est la complice du pouvoir. le vol passera par la . Jusqu a son depart du pouvoir le pays sera en campagne. il a cherche il lobtiendra.
Sdfghjkv
En Mars, 2015 (16:24 PM)Deug Rek
En Mars, 2015 (16:24 PM)Ñlasdfghjk
En Mars, 2015 (16:26 PM)Victime De Son Père
En Mars, 2015 (16:26 PM)DÉgg DËgg
En Mars, 2015 (16:27 PM)6 ANS ET 168 MILLIARDS D'AMENDE. C'EST PEU OU PROU. IL FAUT VOIR S'IL VA LE PURGER À KÉDOUGOU OU DANS L'HÔTEL DE REUBEUSS...
UNE LEÇON POUR TOUS LES POUVOIRISTES DE LA RÉPUBLIQUE !
QUI VIVRA VERRA !
Aida Ndiongue
En Mars, 2015 (16:27 PM)Ndoye Bouky
En Mars, 2015 (16:28 PM)Merkate
En Mars, 2015 (16:29 PM)Sarko
En Mars, 2015 (16:29 PM)Tour
En Mars, 2015 (16:32 PM)Abdoun
En Mars, 2015 (16:37 PM)Vive La Justice Senegalaise
En Mars, 2015 (16:38 PM)Rastaa
En Mars, 2015 (16:38 PM)Diedhiou Caporal Chef
En Mars, 2015 (16:39 PM)de l;ex ministre du Ciel, de la Terre et de la Mer du gouvernement de son
pere? Seuls les parasites, les moutons, les vers de terre qui se nourrissent
de cadavres et les incultes pensaient et pensent encore que Karim sera
libre. Comme l'avait dit Guelwar : Soudey BouNgary as goor la, dey ko diokh
bess bou nek loumouy doundey, bou yaguey nga sopi ak mala. Voila ce
qui est arrive aux moutons du PDS, Wade leur a tellement servi, qu'ils se sont
transformes en moutons broutteurs.
Divinity
En Mars, 2015 (16:42 PM)Bak
En Mars, 2015 (16:50 PM)Chekh Leye
En Mars, 2015 (16:54 PM)Karay Karim
En Mars, 2015 (16:57 PM)Kx
En Mars, 2015 (16:59 PM)Patriotte
En Mars, 2015 (17:02 PM)Mounos
En Mars, 2015 (17:10 PM)Korsiga
En Mars, 2015 (17:21 PM)Amnesty
En Mars, 2015 (17:24 PM)Avec l’arrivée du Président Macky Sall au pouvoir, la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) a été activée pour poursuivre les personnes présumées coupables du délit d’enrichissement illicite. Il s’agit d’une juridiction d’exception qui ne respecte pas les normes d’un procès équitable, en l’occurrence les droits de la défense et le double degré de juridiction consacrés par le Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques (article 2 et article 14.5) et d’autres traités régionaux et internationaux de droits humains dont l’Etat du Sénégal est partie. Le droit à un procès équitable est un droit fondamental auquel ne peut déroger aucun Etat, quels que soient la nature et la gravité des charges retenues contre une personne. Les tribunaux pénaux internationaux : la Cour pénale internationale, les tribunaux ad hoc et les juridictions hybrides comme les Chambres Africaines Extraordinaires mises en place par l’Etat du Sénégal et l’Union Africaine pour juger l’ancien président tchadien Hissène Habré qui poursuivent les crimes les plus graves qu’un individu puisse commettre, le crime de génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité accordent toutes les garanties en matière de défense et le double degré de juridiction. La CREI doit être supprimée ou être profondément réformée pour la conformer aux normes internationales de procès équitables
Amnesty1
En Mars, 2015 (17:26 PM)Malgré les engagements pris devant le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies lors de l’Examen Périodique Universel en mars 2014, l’Etat du Sénégal continue de violer la liberté d’expression, notamment la liberté de rassemblement et de manifestation pacifique proclamé par la constitution du pays et plusieurs traités régionaux et internationaux de droits humains dont il est partie. Le gouvernement à interdit en 2013 et 2014 plusieurs manifestations initiées par des partis politiques, des syndicats et des groupes de la société civile à Dakar et dans les régions. Certaines manifestations ont été violemment réprimées par la police et des manifestants ont été arrêtés et traduits en justice. Les interdictions non fondées de manifestations constituent la principale cause de troubles à l’ordre public au Sénégal ; les manifestations autorisées se déroulent en général de façon pacifique.
I.5 La cour de répression de l’enrichissement illicite et le droit à un procès équitable
Avec l’arrivée du Président Macky Sall au pouvoir, la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) a été activée pour poursuivre les personnes présumées coupables du délit d’enrichissement illicite. Il s’agit d’une juridiction d’exception qui ne respecte pas les normes d’un procès équitable, en l’occurrence les droits de la défense et le double degré de juridiction consacrés par le Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques (article 2 et article 14.5) et d’autres traités régionaux et internationaux de droits humains dont l’Etat du Sénégal est partie. Le droit à un procès équitable est un droit fondamental auquel ne peut déroger aucun Etat, quels que soient la nature et la gravité des charges retenues contre une personne. Les tribunaux pénaux internationaux : la Cour pénale internationale, les tribunaux ad hoc et les juridictions hybrides comme les Chambres Africaines Extraordinaires mises en place par l’Etat du Sénégal et l’Union Africaine pour juger l’ancien président tchadien Hissène Habré qui poursuivent les crimes les plus graves qu’un individu puisse commettre, le crime de génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité accordent toutes les garanties en matière de défense et le double degré de juridiction. La CREI doit être supprimée ou être profondément réformée pour la conformer aux normes internationales de procès équitables.
I.6 Le conflit armé interne en Casamance
Le conflit armé opposant les combattants du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) à l’armée sénégalaise a perdu en intensité et le Chef d’une des branches combattantes du mouvement a proclamé un cessez-le-feu unilatéral en avril 2014. Toutefois le conflit continue de faire des victimes civiles du fait des mines terrestres dans la zone de Sindian notamment. Sept hommes au moins ont été tués par une mine terrestre en août 2014.
Niakhar
En Mars, 2015 (17:29 PM)Gaz
En Mars, 2015 (17:49 PM)Mmsrba
En Mars, 2015 (19:06 PM)Aarwa
En Mars, 2015 (20:13 PM)Cilene
En Mars, 2015 (21:38 PM)Yaccc
En Mars, 2015 (00:20 AM)Aujourd'hui Karim est entrain de payer des pots que son père et lui ont cassés. Il suffit juste d'un peu de mémoire pour se rappeler tous ces maux que le Sénégal a subi et enduré sous Wade:
- le Bateau Diola, plus de 2000 âmes abandonnés dans l'Océan
- les immolés devant le Palais présidentiel
- les morts du 23 Juin...
Aujourd'hui les Wade pleurent, hier c'était le peuple sénégalais
Gaz
En Mars, 2015 (17:15 PM)Participer à la Discussion