L’insertion des diplômés se pose de plus en plus avec acuité. Les écoles et instituts l’ont bien compris. Ils développement une panoplie de stratégies pour faciliter l’employabilité de leurs diplômes. Sous chaque stand, les exposants essaient de convaincre. Les exposants, assis derrière les tables, expliquent. Ils s’emploient à convaincre. Une vraie opération de charme. C’est la phase de recrutement des élèves. L’insertion des diplômés n’est pas négligée. Chaque école a ses stratégies pour insérer ses diplômés. « Nous délivrons un double diplôme, français et sénégalais. 50 % des professeurs français viennent dispenser les enseignements au Sénégal.
Les étudiants restent au Sénégal. Ainsi, les parents sont plus rassurés », avance la directrice académique de l’Université Euro-Afrique, Cathérine Venturelli. L’autre critère d’aide à l’insertion, confie-t-elle, est la reconnaissance de leurs diplômes par l’Etat du Sénégal. « Nous avons obtenu un agrément définitif pour la licence et un agrément provisoire pour le Master », dit-elle. Les secrets résident également dans l’ajustement des contenus des programmes. La prise en compte de l’évolution des corps de métier et la réalité du marché de travail sont déterminantes. « Nous avons un comité de veille composé de directeurs et de chefs d’entreprise. Celui-ci nous aide à suivre l’évolution du monde du travail », dévoile l’exposante de l’Université Euro-Afrique. Pour cette reconnaissance et l’insertion, les établissements travaillent en collaboration avec les universités mondialement connues à travers le monde. Elles font aussi intervenir des universitaires d’une grande renommée.
« Le fait que les chefs d’entreprise et les banquiers dispensent des cours nous aide à trouver des stages. Au-delà, nous recevons plus de professionnels qui cherchent à compléter leur formation », renseigne Ndèye Fatou Dior Niang, l’assistante de direction de l’Institut supérieur de Finance. La reconnaissance des diplômes par le Cames est aussi un critère cité par les responsables des établissements interrogés. L’Institut de formation en administration et en création d’entreprise (Iface) a intégré ses préoccupations en amont. Il transmet aux élèves la culture de la création d’une entreprise. Une belle manière de rendre autonomes leurs produits.
« En général, il n’y a pas de problème d’insertion parce que nous recevons des professionnels. En plus, l’institut initie ses produits à la création d’entreprise », renseigne Aboubacry Kébé de l’Institut de formation en administration et en création d’entreprise (Iface) de la Faculté des sciences économiques et de gestion de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar ( Ucad). La floraison des écoles de formation à Dakar qui ont apparemment les mêmes offres ne facilite pas l’insertion des diplômés. L’employabilité des jeunes est une équation à prendre en compte. Les artistes, Bass Diakahté et Samba Dia de la troupe du « Soleil Levant » de Thiès, ont gratifié les visiteurs et les exposants d’anecdotes. Les rideaux vont tombés aujourd’hui sur le salon. Idrissa SANE
1 Commentaires
Imotep
En Septembre, 2012 (02:09 AM)Participer à la Discussion