Le spectre d'une année blanche continue de planer sur l'année scolaire 2011-2012 après la grève initiée par les enseignants de la Faculté des Sciences juridiques et politiques (Fsjg) de l'université de Dakar. En cause, les violences dont ont été victimes certains membres du personnel de ladite faculté lors des échauffourées qui ont opposé les étudiants durant les derniers renouvellements de l'amicale de la faculté.
Il faut dire que ce n'est pas la première fois que l'université de Dakar est plongée dans une spirale de violence à l'occasion du renouvellements des instances des amicales. Cette année encore, machettes, coupe-coupe et poignards se sont invités à l'université entraînant des blessés, dont certains graves.
Le frère d'un certain Benoît Diouf, ancien président de l'Amicale des étudiants de ladite faculté (lui-même accusé de faire partie de ceux qui ont agressé le secrétaire général de la Fsjg), aurait été poignardé. Les enseignants ont ainsi observé trois (3) jours de grève, les 25, 27 et 28 août, pour exiger la dissolution de l'amicale et n'entendent rejoindre les amphithéâtres qu'une fois cette mesure prise. Les étudiants, eux, trouvent cette requête inacceptable, l'amicale n'étant pas régie par les instances administratives de la faculté.
4 Commentaires
Boy Ucad
En Août, 2012 (19:03 PM)Moi3
En Août, 2012 (19:19 PM)Il faut couper toutes les avantages octroyées aux amicales afin de rendre la compétition peu attrayante. Il faut que mes camaades étudiants sachent que l'université; c'est juste une parenthèse de notre vie (étudier et obtenir nos diplômes puis quitter) et non le résumé de notre vie.
Sn.citoyen@yahoofr
En Septembre, 2012 (09:02 AM)Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l'enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l'UNESCO. Nos instituions d'enseignement supérieur ont surtout un problème de management (mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire (avantages indus, intimidations, etc.), des autorités étatiques qui feignent de ne rien savoir pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques!) qu'ils ont nommé à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise. Face à la démission de l’État, chaque corporation cherche une solution pour améliorer ses conditions d'existence et parfois au détriment de la communauté. Cette situation est donc une conséquence de l'inaction de l’État. En effet quand les dirigeants (nommés par le Président) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde, les syndicats demanderont des chosent hors normes et c'est le début du CHAOS. A l’État de faire l'état de la gestion de ceux qu'il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs).
L’État ne peut continuer à protéger ceux qui mettent à genou nos institutions d'enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats, je pense que les responsabilités sont partagées.
Des assises avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens du systèmes pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d'être juge et parti.
C'est un appel à tous les patriotes de notre pays, il faut un sursaut national si nous voulons léguer un Sénégal émergeant aux générations futures.
Bbn
En Septembre, 2012 (13:27 PM)Participer à la Discussion