La gestion du budget de l’université de Thiès est indexée par les enseignants de l’université de même que les personnels administratifs qui tardent à percevoir leurs salaires du mois d’octobre. Selon des informations recueillies par le site Thiesvision, la situation dans laquelle se trouve l’université, aujourd’hui, est «critique, grave», à en croire le syndicaliste et directeur du département de Mathématiques, Ibrahima Mbaye qui tire sur la sonnette d’alarme.
Ce dernier d’informer que depuis juin dernier, «on vit une situation très compliquée et très difficile. Nous appelons les autorités à réagir. Les enseignements tournent au ralenti, il n’y a presque plus de carburant, on ne peut plus assurer le transport des vacataires », révèle-t-il.
Selon Ibrahima Mbaye toujours, « il y a des départements où 95% des cours sont assurés par des vacataires. On entre dans des blocages. Malgré l’appel des autorités étatiques, l’université de Thiès n’arrive pas à payer les salaires », regrette le syndicaliste qui informe que les travailleurs sont partis à la Tabaski sans percevoir leur salaire d’octobre. Une situation qui sera au menu d’une rencontre prévue ce lundi par les syndicalistes, lesquels se demandent ce que le rectorat de l’université de Thiès a fait de son budget pour se retrouver dans l’incapacité à payer les salaires et les factures d’électricité.
Les factures d’électricité justement. « Où est passé le budget qui était prévu pour douze mois ? » se demande Ibrahima Mbaye, qui informe que la Senelec a coupé l’électricité dans certains bâtiments, pour cause d’impayés. Quant à la rentrée universitaire, effectuée récemment, elle n’existe que de nom. «Nous avons fait une rentrée forcée», ironise le syndicaliste au micro de Thiesvision. «Dans le département de maths, il n’y a que deux enseignants titulaires, le reste, ce sont des vacataires. Ces derniers ne peuvent plus venir assurer les cours, on leur doit de l’argent depuis l’année dernière. Les deux milliards de budget de l’université ne couvrent que les salaires. Le fonctionnement de l’établissement n’y figure même pas. Les frais de publication des enseignants ne sont pas assurés pour les publications scientifiques ». Suffisant pour le professeur de mathématiques de réclamer un audit de la structure. «Où va l’université de Thiès?» S’est encore interrogé Ibrahima Mbaye avant de donner lui-même la réponse à sa propre question : «l’université de Thiès va être enterrée», craint-il, si l’autorité ne réagit pas.
9 Commentaires
Amateurisme
En Novembre, 2012 (09:56 AM)Exsopiste
En Novembre, 2012 (10:46 AM)Etudiant Inquiet
En Novembre, 2012 (11:39 AM)Etudiant Inquiet
University
En Novembre, 2012 (12:43 PM)Encrensaept
En Novembre, 2012 (14:25 PM)Aux étudiants de Bambey de l'EPT et de l'ENSA unissaient vos force en plus de vos anciens pour sortir nos prestigieuse école de cette l'étargie dans laquelle elles se trouvent. Pour Bambey retrouvé votre nom (ENCR) puis sorté de l'UT pour l'ENSA sorté de l'UT et restauré votre dignité et enfin pour l'EPT restauré votre dignité.
Je suis sure et certain que si vous vous unissez (ENCR, ENSA, EPT) et que vous tapez ensemble la semaine suivante vous aurez ce que vous voulez et comme vous le voulez.
Ucad
En Novembre, 2012 (18:10 PM)Ancien Etudiant
En Novembre, 2012 (19:35 PM)University
En Novembre, 2012 (05:09 AM)Ept
En Novembre, 2012 (09:14 AM)Participer à la Discussion