Dans un contexte où pullulent les diplômes et les attestations comme certificats dans l'environnement professionnel au point que le contrôle de la propriété de l'entreprise soit perdu de vue, "il était important pour le Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS) lors de sa 24ème assemblée plénière de réfléchir sur le thème : Pour une synergie d’actions autour de la modernisation de la formation professionnelle et de la redynamisation de la négociation collective sectorielle".
D'ailleurs, une étude réalisée en 2018 par l’Office national de Formation professionnelle (Onfp), en partenariat avec le Hcds, sur les '"Besoins du Sénégal en Ressources Humaines Qualifiées dans les Secteurs Prioritaires de l’Economie à l’horizon 2025", avait pour but d’aller vers la révision des annexes de classification des conventions de branche professionnelle.
Le DG de l'Onfp a profité de l'occasion offerte par cette rencontre pour annoncer sa volonté de rationaliser les diplômes et certificats afin de leur rendre leur lustre d'antan.
"Il s’agit de la question des titres ou grades délivrés pour attester un niveau de qualification voire le degré d'aptitudes et de connaissances des compétences dans les branches professionnelles", a indiqué Souleymane Soumaré, directeur général Onfp.
Selon lui, il est temps que les branches professionnelles puissent davantage s’en approprier et en prendre soin.
Pour la présidente du Hcds, Innocence Ntap Ndiaye, "La question de la classification professionnelle des emplois a toujours soulevé des difficultés entre acteurs concernés et demeure une problématique majeure dans l’élaboration des annexes de classification des conventions collectives, conclues dans notre pays".
Elle estime que la plupart des conventions collectives sectorielles en vigueur, qui datent de plusieurs décennies, sont obsolètes et doivent d’être réactualisées.
"Face à ces mutations dans les profils d’emplois et les compétences, une adaptation et une mise à niveau des annexes de classification des conventions collectives sectorielles est devenue une urgente nécessité. J'invite les différents acteurs concernés à s’approprier pleinement le Répertoire des emplois et titres dans les secteurs économiques et par branche professionnelle au Sénégal, mais également à prendre conscience de la portée de ces titres de qualification dans la formation professionnelle", indique-t-elle.
2 Commentaires
Au Sénégal on parle beaucoup, on promet énormément mais ça reste de la parlotte non suivi de vrais résultats.
Dans certaines universités , un prof doit faire son cours devant 250/300 étudiants , la plupart debout ou assis parterre, ou le diviser pour que chacun puisse comprendre et être suivi dans ses travaux, une honte !
Abib Dieng
En Octobre, 2021 (01:44 AM)Participer à la Discussion