Des enseignants du département de Bounkiling dans la région de Sédhiou ont marché hier mardi pour exiger la libération du directeur de l’école de Bogal, Sidi Diémé accusé de viol sur une fillette de 10 ans.
Selon Moustapha Ndiaye, porte-parole des mécontents, tant que Sidi Ndiaye séjournera en prison, il n’y aura pas cours dans le département. Les deux cents participants à la marche fustigent plus la manière dont l’accusé a été cueilli par les forces de l’ordre que l’arrestation en tant que telle. A en croire M. Ndiaye, « c’est sur un coup de tête que le sous-préfet de Bogal a demandé son arrestation le lundi 6 mai aux environs de 23 heures sans que la victime dispose d’un certificat médical attestant un viol ».
Les autorités académiques, depuis lors, jouent aux sapeurs pour éviter une généralisation des humeurs des enseignants. L’inspecteur de l’éducation et de la formation de Bounkiling a initié déjà plusieurs rencontres dans ce sens avec enseignants. Mais ces derniers semblent prêter une oreille sourde à l’autorité et se disent déterminés à en découdre avec l’autorité administrative locale de Bogal.
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