Facebook, whatsApp, Instagram, entre autres réseaux sociaux, se sont invités, samedi dernier, à Kaolack, à la célébration de la sixième édition de la Journée de l’excellence. Le rappel du taux faible des admis au Bac dans la région (28%) et les cas de fraudes révélés dans la presse ont servi de prétexte à certains intervenants pour s’attaquer aux réseaux sociaux.
L’Inspectrice d’académie de Kaolack et marraine de la « Miss mathématiques », Khadidiatou Diallo, a été la première à dénoncer la mauvaise influence des réseaux sociaux sur les élèves. Elle a déploré l’envahissement de ces produits des Technologies de l’information et de la communication dans l’espace scolaire au détriment des outils didactiques classiques tels que les livres ou supports de cours. Pis, les réseaux sociaux sont utilisés de manière funeste pour frauder. S’adressant aux élèves, elle leur a demandé de faire le choix du « courage et de la lucidité contre le déshonneur et la vilenie de la triche ». Un réquisitoire à l’aune du tableau sombre des performances des élèves de la région en matière scientifique avec moins de 33% des orientés des classes de seconde pour ces filières dressées par Mme Sène qui a introduit le discours d’usage portant sur la motivation pour les études scientifiques.
Pour sa part, le capitaine Yaya Sall, chef du bureau de la garnison militaire, a cloué au pilori le langage minimaliste sur les réseaux sociaux qui serait, selon lui, responsable du faible niveau des élèves en français ; ce qui réduirait davantage leur aptitude à comprendre le langage scientifique.
2 Commentaires
Anonyme
En Août, 2017 (01:07 AM)Je pense que tout le monde doit se remettre en question : quand un enseignant n'arrive pas a amener une majorité de ses élèves a la moyenne il doit se remettre en question. Les enseignants critiquent souvent le niveau des étudiants mais ils oublient que c'est eux même qui les forment.
Le problème des séries au bac, est vrai faux problème car ce que j'observe c'est que beaucoup des étudiants qui sont en série littéraire peuvent bien faire une série scientifique mais on leur raconte que les series scientifiques sont compliquées. Au Sénégal, étudier les sciences c'est un max de théories et presque zero pratique. Le plus inquietant est que l'on a souvent des pénuries d'enseignant dans ses disciplines.
Anonyme
En Août, 2017 (11:11 AM)A Diouroup par exemple on a besoin d'un Lycée.
Les locaux du CEM ne peuvent pas continuer d'abriter le lycée.
Nous notons beaucoup de difficultés du fait d'un manque criard de salles de classes.
SVP allez à l'intérieur du pays et construisez làba
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