Dans un entretien avec L'Observateur, le Directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD), Maguette Sène, lève un coin du voile sur sa méthode pour gérer les 85 000 étudiants du campus.
On va vers la rentrée universitaire prévue le 18 Octobre 2021. Quelles sont aujourd’hui les dispositions prises pour faciliter cela ?
La rentrée, c’est d’abord le cadre physique que nous sommes en train de rénover. Pour ce qui est de l’environnement physique, nous sommes en train de tout faire pour que l’Université soit un milieu envié où il est agréable de vivre. Nous sommes en train de mettre en place de grosses citernes avec des pompes puissantes pour régler le problème d’eau dans certains pavillons. Dans le domaine de l’hygiène, nous avons fait un contrat avec une société qui devrait nous permettre d’éradiquer tout ce qui est ordure dans l’espace universitaire. Il y a aussi l’équipement des chambres d’étudiants. Nous avons commandé 500 lits et 1 000 matelas qui seront livrés avant l’ouverture. Chaque chambre d’étudiant sera équipée d’une table, d’une chaise et d’une poubelle. Nous voulons que l’hygiène parte d’abord de la chambre de l’étudiant. Maintenant, au plan sécurité, désormais l’octroi des chambres sera bien encadré. Des chambres ne seront plus octroyées à des non-étudiants qui étaient souvent à l’origine de beaucoup de tensions. La codification va être faite de manière rigoureuse sur la base d’une plateforme qui permettra à tout ayant droit de valider son inscription. Il y aura un dispositif sécuritaire qui va être non seulement déployé dans tout le Campus social, mais aussi dans toute l’Université. Au niveau de toutes les portes d’entrée, il y aura un contrôle qui permettra de filtrer et de savoir qui est étudiant et qui ne l’est pas.
85 000 étudiants, c’est quand même beaucoup. Est-ce qu’il y a des lits disponibles pour l’hébergement de tous ces étudiants ?
Le taux d’hébergement d’une université ne peut jamais être à 100%. L’hébergement doit être un critère d’excellence, un critère de motivation. Même à Kigali où j’ai été en visite récemment, c’est le tiers (1/3) des étudiants qui sont logés à l’Université de Kigali. Également, au Sénégal, en fonction des universités, le taux peut varier entre 20 et 30%. À Dakar, nous avons 85 000 étudiants, mais nous avons 10 000 lits. Ça, il faut saluer l’effort du Président Macky Sall, parce qu’en 2012, en arrivant au pouvoir, il avait trouvé la capacité d’accueil du Campus social de Dakar à 5 000 lits. Il a construit beaucoup de pavillons et a doublé cette capacité à 10 000 lits. Si les chantiers de 20 pavillons finissent, la capacité d’accueil va passer de 10 000 à 20 000 lits à Dakar. Mais pour cette entrée, la codification se fera sur les 10 000 lits.
Est-ce qu’avec la nouvelle plateforme en ligne dédiée aux codifications, on peut espérer la fin du système de ‘’clandotage’’ à l’Ucad ?
Ce qui est mauvais, c’est le ‘’clandotage’’ des non-étudiants. C’est ça qui est réprimable. Mais on ne peut pas empêcher un étudiant qui a un lit de le partager avec son frère étudiant. Ce n’est pas souhaitable de le faire. On aurait souhaité que chaque étudiant ait sa chambre. En relation avec les étudiants, nous allons combattre cette année le système de ‘’clandotage’’ des non-étudiants.
On va vers la rentrée universitaire prévue le 18 Octobre 2021. Quelles sont aujourd’hui les dispositions prises pour faciliter cela ?
La rentrée, c’est d’abord le cadre physique que nous sommes en train de rénover. Pour ce qui est de l’environnement physique, nous sommes en train de tout faire pour que l’Université soit un milieu envié où il est agréable de vivre. Nous sommes en train de mettre en place de grosses citernes avec des pompes puissantes pour régler le problème d’eau dans certains pavillons. Dans le domaine de l’hygiène, nous avons fait un contrat avec une société qui devrait nous permettre d’éradiquer tout ce qui est ordure dans l’espace universitaire. Il y a aussi l’équipement des chambres d’étudiants. Nous avons commandé 500 lits et 1 000 matelas qui seront livrés avant l’ouverture. Chaque chambre d’étudiant sera équipée d’une table, d’une chaise et d’une poubelle. Nous voulons que l’hygiène parte d’abord de la chambre de l’étudiant. Maintenant, au plan sécurité, désormais l’octroi des chambres sera bien encadré. Des chambres ne seront plus octroyées à des non-étudiants qui étaient souvent à l’origine de beaucoup de tensions. La codification va être faite de manière rigoureuse sur la base d’une plateforme qui permettra à tout ayant droit de valider son inscription. Il y aura un dispositif sécuritaire qui va être non seulement déployé dans tout le Campus social, mais aussi dans toute l’Université. Au niveau de toutes les portes d’entrée, il y aura un contrôle qui permettra de filtrer et de savoir qui est étudiant et qui ne l’est pas.
85 000 étudiants, c’est quand même beaucoup. Est-ce qu’il y a des lits disponibles pour l’hébergement de tous ces étudiants ?
Le taux d’hébergement d’une université ne peut jamais être à 100%. L’hébergement doit être un critère d’excellence, un critère de motivation. Même à Kigali où j’ai été en visite récemment, c’est le tiers (1/3) des étudiants qui sont logés à l’Université de Kigali. Également, au Sénégal, en fonction des universités, le taux peut varier entre 20 et 30%. À Dakar, nous avons 85 000 étudiants, mais nous avons 10 000 lits. Ça, il faut saluer l’effort du Président Macky Sall, parce qu’en 2012, en arrivant au pouvoir, il avait trouvé la capacité d’accueil du Campus social de Dakar à 5 000 lits. Il a construit beaucoup de pavillons et a doublé cette capacité à 10 000 lits. Si les chantiers de 20 pavillons finissent, la capacité d’accueil va passer de 10 000 à 20 000 lits à Dakar. Mais pour cette entrée, la codification se fera sur les 10 000 lits.
Est-ce qu’avec la nouvelle plateforme en ligne dédiée aux codifications, on peut espérer la fin du système de ‘’clandotage’’ à l’Ucad ?
Ce qui est mauvais, c’est le ‘’clandotage’’ des non-étudiants. C’est ça qui est réprimable. Mais on ne peut pas empêcher un étudiant qui a un lit de le partager avec son frère étudiant. Ce n’est pas souhaitable de le faire. On aurait souhaité que chaque étudiant ait sa chambre. En relation avec les étudiants, nous allons combattre cette année le système de ‘’clandotage’’ des non-étudiants.
3 Commentaires
Poste de surveillance pour veiller sur les entrées et sorties
Il y rien de plus simple pour régler le problème
Mais à lire le recteur on a l'impression que c'est une tâche surhumaine
Participer à la Discussion