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Crise à l'université de Thiès : Quand la faim chasse les étudiants du campus !

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Crise à l'université de Thiès : Quand la faim chasse les étudiants du campus !

L'image porte un coup dur à l'institution universitaire sénégalaise. Sur les 5600 étudiants que compte l'université de Thiès, ceux présents sur le campus se comptent sur le bout des doigts. Depuis que les restaurants universitaires ont été fermés, le 20 novembre dernier, par les repreneurs qui réclament à l'État pas moins d'un milliard de francs Cfa, suivi d'un arrêt des cours décrété par les étudiants, ces derniers, pour ne pas mourir de faim à l'Hôtel du Rail ou sur le campus pédagogique, ont regagné leurs domiciles respectifs pour ceux qui habitent Thiès et environs. Une "faveur " que ne peuvent se permettre les étudiants qui habitent des régions lointaines comme Kédougou ou Ziguinchor, confinés qu'ils sont, malgré eux, sur le campus en attendant que la situation se décante. Seneweb a donné la parole aux étudiants ainsi qu'à la direction du Crous de Thiès pour comprendre les raisons de cette crise qui perdure et qui résulte, selon les étudiants, d'une mauvaise gestion du Crous par le nouveau et tout premier directeur du Centre régional des œuvres universitaires de Thiès (Crous T), Moustapha Guèye.

Thiès, un Campus (presque) fantôme
Samba Diagne, président de la conférence des amicales d'étudiants de l'université de Thiès en parle avec déception. De voir ses camarades souffrir, obligés d'abandonner leurs études pour regagner leurs domiciles respectifs de surcroît en période d'examen. A l'origine, la fermeture du campus social, du moins des quatre restaurants que compte l'université de Thiès. Ce jeudi matin comme les jours précédents, il est allé, accompagné de ses camarades, rendre visite à des autorités de la ville. Religieuses ou politiques. Alioune Sow, maire de la commune de Thiès-ouest les a reçus en audience. Mis au parfum, l'édile a promis de faire le déplacement sur le campus et de leur apporter son soutien, rapportent les étudiants qui se déplacent d'un point à l'autre pour collecter et ramener des denrées au campus social. Du fait de la fermeture des cantines à l'université de Thiès, depuis une dizaine de jours, recommandation a été faite aux étudiants, par les différentes amicales, de déserter les amphis et de regagner leur domicile familial. "Devant cette situation, nous avons libéré les camarades étudiants dimanche dernier. Ceux qui habitent Dakar, Thiès et Mbour sont rentrés chez eux. Mais il y a près de 200 étudiants, dont les délégués, qui ne peuvent pas rentrer", confie Samba Diagne.

Les locaux du Crous pris pour cibles par les étudiants
Ventre affamé n'a point d'oreilles. L'adage traduit bien ce geste des étudiants qui se sont défoulés sur les locaux du Crous pour manifester leur colère. Bilan, des dégâts importants que reconnait le responsable étudiant. "Nous n'avions pas l'intention de saccager. Les 7 présidents d'amicales avaient fait une délégation pour rencontrer le directeur du Crous. Sur place, ils ont fermé leurs portes ; on leur a demandé d'ouvrir parce que nous avons le droit d'entrer au niveau du Crous parce que le Crous, c'est pour les étudiants.  Le vigile qui était au niveau de la porte a utilisé un "taser " contre un de nos camarades qu'il a blessé. Nous avons des témoins. On n'a fait que riposter. Et forcément on va casser des fenêtres et même l'enseigne du Crous. Tout le contraire de Madame le recteur de l'université, qui a toujours été en contact avec les étudiants. Elle nous accompagne pour soulager les étudiants ", s'est-il réjoui.

Mais, en attendant que la situation se décante, il faut, aux étudiants de l'université de Thiès, trouver du pain. Dorénavant, on les aperçoit dans la rue, en petits groupes, en train de "mendier", de s'adonner à du "madial" (faire la manche) comme des Baye-Fall demandant l'aumône. Une vidéo diffusée sur Youtube a immortalisé la scène. Une situation inédite, triste, mais qui fait rire notre interlocuteur.

Le "madial" pour nourrir les étudiants restés au campus
"Onfait le 'madial' pour manger, au niveau de la gare routière, dans les maisons pour avoir de l'argent et des vivres. Il y a des guides religieux qui nous donnent de l'argent. En ce moment nous sommes environ 200 étudiants à ne pouvoir pas rentrer chez nous ; il y en a qui viennent de la Casamance, de Kédougou, etc.", renseigne un étudiant. Samba Diagne renchérit et prend l'opinion à témoin. Le directeur du Crous, Moustapha Guèye qu'il accuse de mauvaise gestion, n'est pas étranger à cette situation, indexe-t-il. Pour avoir fait preuve d'indifférence devant le drame que vivent ses pairs, enfonce-t-il. "A l'université, on a 7 amicales réunies au sein de la Conférence des présidents (dont Bambey : ndlr). On a les mêmes mots d'ordre. Nous réitérons notre appel à l'endroit des bonnes volontés. Il faut rappeler que le directeur du Crous a été installé le 13 avril 2018, le premier conseil d'administration s'est réuni le 4 mai. Il a reçu son budget mi-juin, on a terminé les cours le 14 août comme les autres universités. Pour redémarrer en octobre. On ne peut pas concevoir qu'un budget de 750 millions rallongé à 1 milliard, puisse être terminé en 4 mois. Pourtant, le Crous de Bambey a été installé le 8 avril. Et là-bas les repreneurs ne sont pas encore payés, mais ils n'ont pas des problèmes de restauration comme ici à Thiès. Pour vous dire la mauvaise gestion du directeur du Crous. Depuis 10 jours qu'on est dans cette galère, le directeur du Crous n'est jamais venu s'enquérir de la situation, il n'a jamais envoyé personne, et au même moment il fait des dons de vivre à la population diourbeloise, sa ville d'origine et base politique ".

"Les représailles vont commencer…."
Malgré les négociations entamées par les étudiants au niveau du ministère de tutelle, suivi d'une marche pacifique dans les rues de la ville pour réclamer la réouverture des restos, l'université de Thiès reste bloquée. Un constat fait également par les responsables du Centre des œuvres universitaires de Thiès (Crous T), qui pointent du doigt eux aussi le mal-être des étudiants. Absent de la cité du rail, le Directeur du Crous T que nous avons cherché à rencontrer mardi dernier, nous recommande son CSA, Cheikh Diagne. Joint par nos soins, ce dernier admet la gravité de la situation et partage les inquiétudes des étudiants, mais déplore toutefois l'usage de la violence pour une situation dont le Crous n'est en rien responsable, selon lui.

"La situation reste inchangée depuis que les repreneurs ont pris la décision de fermer les restos faute de paiement. Jeudi dernier, il y a eu une rencontre entre le ministre de tutelle et les repreneurs. Actuellement le campus universitaire est bloqué, il y a des étudiants qui sont partis depuis que les restos sont fermés et il y a d'autres qui sont restés sur place. La situation est en train d'évoluer. Le ministère des Finances en a parlé au niveau de l'Assemblée nationale. Les repreneurs ont dit qu'ils ont été encore contactés par le ministère de l'Enseignement supérieur. Il faudrait que la situation se règle rapidement parce qu'il y a des étudiants qui sont en période d'examen. Certains sont repartis chez eux du fait de cette situation. L'université de Thiès est un peu spéciale, elle est située aux périphéries de la ville. Les étudiants n'ont pas de possibilité de se restaurer même autour de l'université. La seule possibilité reste les restaurants universitaires qui sont fermés actuellement. La majorité des étudiants sont partis, d'autres sont restés pour mener le combat… ".

"Le Crous n'est pas en mesure d'éponger la dette de 1 milliard due aux repreneurs"
L'autre jour, "Ils sont venus jeter des pierres au niveau du Crous, ils ont brûlé des pneus. Les représailles ont commencé. Ils trouvent anormal en début d'année que les restos soient fermés ", reconnait encore Cheikh Diagne au bout du fil. Pour dire qu'au niveau du Crous T, " On est dans une situation très délicate. On ne peut pas négocier des choses dont on ne dispose pas des tenants et les aboutissants. On parle de milliard alors que le budget du Crous ne suit pas. Ce qu'on doit aux repreneurs, le Crous n'est pas en mesure de l'éponger. Cela tourne autour du milliard cent, pour les 4 restaurants universitaires".

Étudiants du privé et du public, même combat
Dans le public comme dans le privé, les maux sont les mêmes pour les étudiants sénégalais, de Thiès en particulier. Et en attendant le paiement de l'ardoise de plus d'un milliard de franc Cfa que le Crous T doit aux repreneurs, l'université de Thiès est toujours à l'arrêt. Les étudiants eux, continuent de tendre la main pour manger, accusant l'État et le Crous de les avoir délaissés. Une colère qui anime également, à Thiès toujours, les étudiants exclus des établissements privés d'enseignement supérieur (Epes) qui ont paradé dans les rues, jeudi matin, pour réclamer le paiement de la dette de plus de 10 milliards que l'État du Sénégal doit audits établissements. Lesquels établissements les ont renvoyés depuis deux mois, faute de paiement. Deux mois au cours desquels ils n'ont pas pris un seul cours, d'où leur ras-le-bol exprimé hier jeudi lors d'une marche pacifique dans les rues de Thiès. Manifestation au cours de laquelle ils ont menacé de faire usage de leurs cartes d'électeur pour se faire entendre à la présidentielle du 26 février 2019.



11 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (11:12 AM)
    QUELLE HONTE POUR CES COUILLONS DU POUVOIR
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  2. Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (11:26 AM)
    Pourquoi une honte pour le gouvernement? Je dirais plutôt à ces étudiants de rentrer chez eux il y’a à manger que de quémander pour qu’on aie pitié. Ils ont tous des familles aller chez vous juska ce que la situation s arrange que de faire de la politique. Quant à l Etat il doit y remédier au plus vite en prenant la chose et la régler Basta.Il faut être digne dans la douleur ä.
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (11:26 AM)
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (11:54 AM)
    macky est un lépreux,son fort est la méchanceté.
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (12:10 PM)
    un pr méprisable.
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (17:10 PM)
    Unpays de mer.. deavec un régime de mer..de
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    Auteur

    Anonymelogic

    En Novembre, 2018 (17:40 PM)
    Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Ce n'est ni un problème estudiantin, ni d'enseignés ou d'enseignantes. C'est une vieille situation chaotique du système éducatif national de plus de quantité et moins de qualité. L'état a beau verser des millions de milliards pour tenter en vain de bien recoudre un vieux boubou usé à base d'un pauvre tissu mental, rien ! Vous avez faim, vous réclamez ce qui vous revient pleinement de droit, mais pas au point de casser les fenêtres des édifices de crous a à z; d'un seul geste malhonnête armé de pierre, vous multipliez encore et encore les dépenses prévues et pour payer le privé,les repreneurs et les éventuelles réparations tout en prolongeant le retard causé juste par une fermeture momentanée des restos universitaires jusqu'à nouvel ordre. Apprenez à vivre au jour le jour le civisme et les mutations sociales ainsi que le mutisme des autorités politiques et administratives que vous attaquez sur le terrain mais ma foi adulez à huit clos. Tout combat doit être sincère et non modelé et infecté;l'étudiant aime la facilité, le gouvernement en place comme précédent et suivant, en sait beaucoup plus car il fut en grande partie étudiant d'ici comme d'ailleurs. Le produit universitaire est un investissement tout au plus à long terme couteux; les choses bougent très vite dans le reste du monde et restent presque figées ici au pays. Les étudiants ont un certain niveau dont il doivent maintenant pouvoir se servir pour se nourrir à la limite. N'attendez ni repreneurs ni reprenants, une fois logés, tentez de vous trouver les possibilités de vous assurer le minimum de dépense quotidienne le temps soit peu de vos études supérieures, qu'une bourse, une aide sociale soient un plus; organisez vous dans vous c'est tout! L'état a à tout moment précis des chats précis à fouetter et non d'éternels problèmes sociaux plutôt d'étudiants et d'enseignants, non d'education, à résoudre. Trouvez vous des propositions de solutions émanant directement de vous mêmes qui vous estimez heureux voire malheureux avenir de ce pays, et tapez à la porte du recteur, du directeur, du ministre et du président, non pas pour du pain, ni pour de vieilles doléances universitaires comparables sans raison, remettez leur ce document clé contenant toutes les sorties de crise possibles sortant de votre propre matière grise développeurs et non destructrice d'une jeune nation en construction.Ne descendez pas sur le mauvais chemin politico... bonne chance et du courage!
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    Auteur

    Anonymelogic

    En Novembre, 2018 (17:40 PM)
    Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Ce n'est ni un problème estudiantin, ni d'enseignés ou d'enseignantes. C'est une vieille situation chaotique du système éducatif national de plus de quantité et moins de qualité. L'état a beau verser des millions de milliards pour tenter en vain de bien recoudre un vieux boubou usé à base d'un pauvre tissu mental, rien ! Vous avez faim, vous réclamez ce qui vous revient pleinement de droit, mais pas au point de casser les fenêtres des édifices de crous a à z; d'un seul geste malhonnête armé de pierre, vous multipliez encore et encore les dépenses prévues et pour payer le privé,les repreneurs et les éventuelles réparations tout en prolongeant le retard causé juste par une fermeture momentanée des restos universitaires jusqu'à nouvel ordre. Apprenez à vivre au jour le jour le civisme et les mutations sociales ainsi que le mutisme des autorités politiques et administratives que vous attaquez sur le terrain mais ma foi adulez à huit clos. Tout combat doit être sincère et non modelé et infecté;l'étudiant aime la facilité, le gouvernement en place comme précédent et suivant, en sait beaucoup plus car il fut en grande partie étudiant d'ici comme d'ailleurs. Le produit universitaire est un investissement tout au plus à long terme couteux; les choses bougent très vite dans le reste du monde et restent presque figées ici au pays. Les étudiants ont un certain niveau dont il doivent maintenant pouvoir se servir pour se nourrir à la limite. N'attendez ni repreneurs ni reprenants, une fois logés, tentez de vous trouver les possibilités de vous assurer le minimum de dépense quotidienne le temps soit peu de vos études supérieures, qu'une bourse, une aide sociale soient un plus; organisez vous dans vous c'est tout! L'état a à tout moment précis des chats précis à fouetter et non d'éternels problèmes sociaux plutôt d'étudiants et d'enseignants, non d'education, à résoudre. Trouvez vous des propositions de solutions émanant directement de vous mêmes qui vous estimez heureux voire malheureux avenir de ce pays, et tapez à la porte du recteur, du directeur, du ministre et du président, non pas pour du pain, ni pour de vieilles doléances universitaires comparables sans raison, remettez leur ce document clé contenant toutes les sorties de crise possibles sortant de votre propre matière grise développeurs et non destructrice d'une jeune nation en construction.Ne descendez pas sur le mauvais chemin politico... bonne chance et du courage!
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    Anonymelogic

    En Novembre, 2018 (17:41 PM)
    Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Ce n'est ni un problème estudiantin, ni d'enseignés ou d'enseignantes. C'est une vieille situation chaotique du système éducatif national de plus de quantité et moins de qualité. L'état a beau verser des millions de milliards pour tenter en vain de bien recoudre un vieux boubou usé à base d'un pauvre tissu mental, rien ! Vous avez faim, vous réclamez ce qui vous revient pleinement de droit, mais pas au point de casser les fenêtres des édifices de crous a à z; d'un seul geste malhonnête armé de pierre, vous multipliez encore et encore les dépenses prévues et pour payer le privé,les repreneurs et les éventuelles réparations tout en prolongeant le retard causé juste par une fermeture momentanée des restos universitaires jusqu'à nouvel ordre. Apprenez à vivre au jour le jour le civisme et les mutations sociales ainsi que le mutisme des autorités politiques et administratives que vous attaquez sur le terrain mais ma foi adulez à huit clos. Tout combat doit être sincère et non modelé et infecté;l'étudiant aime la facilité, le gouvernement en place comme précédent et suivant, en sait beaucoup plus car il fut en grande partie étudiant d'ici comme d'ailleurs. Le produit universitaire est un investissement tout au plus à long terme couteux; les choses bougent très vite dans le reste du monde et restent presque figées ici au pays. Les étudiants ont un certain niveau dont il doivent maintenant pouvoir se servir pour se nourrir à la limite. N'attendez ni repreneurs ni reprenants, une fois logés, tentez de vous trouver les possibilités de vous assurer le minimum de dépense quotidienne le temps soit peu de vos études supérieures, qu'une bourse, une aide sociale soient un plus; organisez vous dans vous c'est tout! L'état a à tout moment précis des chats précis à fouetter et non d'éternels problèmes sociaux plutôt d'étudiants et d'enseignants, non d'education, à résoudre. Trouvez vous des propositions de solutions émanant directement de vous mêmes qui vous estimez heureux voire malheureux avenir de ce pays, et tapez à la porte du recteur, du directeur, du ministre et du président, non pas pour du pain, ni pour de vieilles doléances universitaires comparables sans raison, remettez leur ce document clé contenant toutes les sorties de crise possibles sortant de votre propre matière grise développeurs et non destructrice d'une jeune nation en construction.Ne descendez pas sur le mauvais chemin politico... bonne chance et du courage!
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