
On s’achemine vers une décrispation entre enseignants et gouvernement, acteurs de la crise qui secoue l’école sénégalaise désertée par les enseignants. Au sortir d’une rencontre avec le Premier ministre, vendredi, les syndicats d’enseignants ont laissé entrevoir une sortie de crise. Mais, «toute décision revient à la base», prévient le coordonnateur du Grand cadre, Mamadou Lamine Dianté dans les colonnes de L’Observateur. «Le jeudi dernier, on était en plénière d’évaluation du 5e plan d’action issu des assemblées générales des bases. Un rapport d’examen a conduit à décréter un 6e plan d’action qui va commencer demain (aujourd’hui).
Entre temps, nous avons rencontré le Premier ministre qui a donné de nouvelles directives à son gouvernement», explique le responsable du Grand cadre des enseignants. La rencontre d’aujourd’hui, si elle n’aboutit pas à un consensus, pourrait toutefois conduire à l’éclatement du mouvement syndical, redoutent certains. N'empêche, une sortie de crise est bien envisageable. «Si cela va dans le sens de la suspension du mot d’ordre, évidemment, au sortir de cette rencontre, on va suspendre le mot d’ordre. Si ce n’est pas le cas, on ne peut aliéner notre base», dit-il.
«Dans le milieu, l’on soupçonne des manœuvres louches tendant à vouloir mettre fin à la grève pour ne pas mettre l’Etat dans une situation inconfortable, à quelques jours de la fête du 1er mai», ce que rejettent des syndicalistes.
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