Le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire (Saems) réagit suite aux instructions données hier en Conseil des ministres par le chef de l'État pour la concrétisation des accords signés avec les syndicats d'enseignants. Et, de prendre toutes les dispositions administratives, techniques, budgétaires et financières requises en vue d'assurer une bonne année scolaire et universitaire.
Déjà, Saourou Sène, le Secrétaire général du Saems, relève des manquements dans l'exécution des accords sur les passerelles professionnelles notamment.
"Nous accueillons positivement l'appel du président de la République. Encore que, nous souhaitons qu'il soit suivi d'effets concrets, prie-t-il, interrogé par Radio Sénégal. On a convoqué le concours des passerelles professionnelles mais la question des quotas se pose avec beaucoup d'acuité pour la bonne et simple raison que ce sont des passerelles qui avaient suscité beaucoup d'espoir. Beaucoup d'enseignants se sont inscrits mais au finish, il n'y a que 67 enseignants qu'on a pris. Ce n'est pas cela qu'on attendait."
L'enseignant évoque également d'autres "difficultés en termes de lenteurs administratives. C'est un ensemble de facteurs qui sont là et qui doivent faire l'objet d'un examen minutieux lors de la rencontre de monitoring que le Premier ministre devra convoquer incessamment."
De son côté, Cheikh Mbow, le coordonnateur de la Coalition des syndicats en synergie pour la défense de l'éducation publique (Cosydep), recommande, au-delà de l'appel, la prise de mesures "importantes" pour "qu'on puisse s'assurer que l'année va se dérouler de manière correcte".
D'autant que, souligne-t-il sur les mêmes ondes, "il faut anticiper sur l'année scolaire à venir qui est une année assez particulière parce que c'est une année d'élection présidentielle. Nous savons tous que les années d'élections sont des années de vives tensions."
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