L’université Cheikh Anta Diop de Dakar vit des crises cycliques. La jeunesse estudiantine catholique est d’avis que le mode de désignation du recteur et du directeur du Coud y ont une grande part de responsabilité. A travers un mémorandum, elle recommande l’élection du premier par ses pairs et le choix du second suite à un appel à candidature.
Arrêter la nomination du recteur et du directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) par le président de la République pourrait résoudre une bonne partie de la crise que connaît l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). La conviction est de la jeunesse estudiantine catholique qui a rendu public hier, un mémorandum sur la situation à l’Ucad. Le document est le résultat d’un séminaire de formation à l’intention des leaders étudiants, organisé les 13 et 14 avril dernier.
Le responsable de l’organisation, François Mendy estime que la nomination du recteur pose problème en ce sens que ce dernier applique davantage les ordres plutôt que de s’intéresser à la préoccupation de la communauté universitaire. «Celui qui est nommé suit les directives de celui qui l’a nommé. Il y a un problème de légitimité», regrette-t-il. En guise de solution, lui et ses camarades préconisent l’élection du recteur par ses pairs.
Le diagnostic est presque le même avec la direction du Coud. C’est même pire, disent-ils. Car, au-delà des consignes venues d’en haut, le Coud est devenu un lieu privilégié pour «caser la clientèle politique». «Chaque parti veut en faire une chasse gardée. Chaque leader cherche à y avoir un poulain. Dans ces conditions, les intérêts des étudiants sont toujours relégués au second plan», dénonce M. Mendy. Pour cette raison, il recommande à ce que le directeur soit sélectionné à l’issue d’un appel à candidature au niveau national, afin que celui qui prend les commandes soit porteur d’un programme bien défini.
éVALUER LES PROFESSEURS
Sur le plan pédagogique, la jeunesse estudiantine catholique recommande l’augmentation des infrastructures, notamment la construction d’amphithéâtres et de salles des travaux dirigés ou pratiques. Elle suggère également le recrutement massif d’enseignants permanents avec système de contractualisation des rapports qui permettrait de noter et sanctionner de façon positive ou négative les professeurs.
A propos de l’aspect social, l’organisation invite à l’augmentation de la capacité d’accueil par la construction de nouveaux blocs, sans oublier de démolir les anciens qui sont en état délabrement avancé. Cependant, pour que le résultat soit visible, les camarades de Jean-Marie Ndiaye, chargé de la communication, conseillent une gestion optimale des chambres par la suppression de quotas de chambres réservés aux Amicales de facultés et la transparence dans les affectations de logements.
Toutefois, cela doit être accompagné par une rigueur disciplinaire surtout par rapport au règlement intérieur, notamment en ce qui concerne la religion où il y a de plus en plus des dérives liées à la pollution sonore.
Arrêter la nomination du recteur et du directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) par le président de la République pourrait résoudre une bonne partie de la crise que connaît l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). La conviction est de la jeunesse estudiantine catholique qui a rendu public hier, un mémorandum sur la situation à l’Ucad. Le document est le résultat d’un séminaire de formation à l’intention des leaders étudiants, organisé les 13 et 14 avril dernier.
Le responsable de l’organisation, François Mendy estime que la nomination du recteur pose problème en ce sens que ce dernier applique davantage les ordres plutôt que de s’intéresser à la préoccupation de la communauté universitaire. «Celui qui est nommé suit les directives de celui qui l’a nommé. Il y a un problème de légitimité», regrette-t-il. En guise de solution, lui et ses camarades préconisent l’élection du recteur par ses pairs.
Le diagnostic est presque le même avec la direction du Coud. C’est même pire, disent-ils. Car, au-delà des consignes venues d’en haut, le Coud est devenu un lieu privilégié pour «caser la clientèle politique». «Chaque parti veut en faire une chasse gardée. Chaque leader cherche à y avoir un poulain. Dans ces conditions, les intérêts des étudiants sont toujours relégués au second plan», dénonce M. Mendy. Pour cette raison, il recommande à ce que le directeur soit sélectionné à l’issue d’un appel à candidature au niveau national, afin que celui qui prend les commandes soit porteur d’un programme bien défini.
éVALUER LES PROFESSEURS
Sur le plan pédagogique, la jeunesse estudiantine catholique recommande l’augmentation des infrastructures, notamment la construction d’amphithéâtres et de salles des travaux dirigés ou pratiques. Elle suggère également le recrutement massif d’enseignants permanents avec système de contractualisation des rapports qui permettrait de noter et sanctionner de façon positive ou négative les professeurs.
A propos de l’aspect social, l’organisation invite à l’augmentation de la capacité d’accueil par la construction de nouveaux blocs, sans oublier de démolir les anciens qui sont en état délabrement avancé. Cependant, pour que le résultat soit visible, les camarades de Jean-Marie Ndiaye, chargé de la communication, conseillent une gestion optimale des chambres par la suppression de quotas de chambres réservés aux Amicales de facultés et la transparence dans les affectations de logements.
Toutefois, cela doit être accompagné par une rigueur disciplinaire surtout par rapport au règlement intérieur, notamment en ce qui concerne la religion où il y a de plus en plus des dérives liées à la pollution sonore.
12 Commentaires
Hitler
En Août, 2012 (14:20 PM)Xeme
En Août, 2012 (15:00 PM)Nertah
En Août, 2012 (15:53 PM)Au delà de l'université la pollution sonore liée aux manifestations religieuses nocturnes (autorisées? ou pas) fait des dégâts insoupçonnés surtout au niveau de la santé des personnes âgées. Beaucoup en meurent.
Lou lèrr la lèn di wakh
Ejdhd
En Août, 2012 (15:59 PM)Kit
En Août, 2012 (16:08 PM)Fleche
En Août, 2012 (16:24 PM)Diagne Météo Allemagne
En Août, 2012 (16:44 PM)Je ne cautionne pas le système sénégalais hérité de la colonbisation. Parce qu'une fois élu, le recteur n'enseigne pratiquement plus et se livre à des tâches administratives.
La seule exception que j'ai connue fut le cas du défunt SOULEYMANE NIANG Recteur dans les années 80.Il fut mon Prof et dispensait des cours de Mécanique Générale et Maths.
Le malheur du sénégal est que toutes les décisions sont prises par le Président. Toutes les grandes nomminations (décisions) se font sur une base politique. Il y a beaucoup de cadres au sénégal et dans la diaspora qui n'occuperont jamais de grandes fonctions parce qu' étant apolitiques.
Saliou Ndiaye
En Août, 2012 (18:54 PM)Kise
En Août, 2012 (19:03 PM)Alimata
En Août, 2012 (19:25 PM)Cela dit, il faut certainement mener des enquetes ethiques et de personnalité notamment avant de nommer les recteurs.
Je ne suis pas sûre que l'élection par les pairs soit la meilleure chose. Je pense qu'il faut nommer sur des critères hautement selectifs.
Enfin, et la parité dans le temple du savoir? Et si les femmes géraient l'universite, celles qui sont gradées que les hommes, et en plus plus fines, meilleures gestionnaires souvent...Ce serait la premiere revolution, peut etre un debut de solution aux problèmes.
Kit
En Août, 2012 (22:37 PM)L'homme
En Août, 2012 (22:40 PM)Participer à la Discussion