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Sous la houlette de l’UNESCO, des enseignants-chercheurs des universités Cheikh Anta Diop de Dakar, Gaston Berger de Saint-Louis, Iba Der Thiam de Thiès et Assane Seck de Ziguinchor réfléchissent sur un programme de création d’un Master interuniversitaire destiné aux métiers du patrimoine, du développement local et de l’entrepreneuriat.
‘’L’idée, c’est de créer une chaire UNESCO du patrimoine, développement local et entrepreneuriat, qui sera une chaire de recherche de formation, mais aussi d’assistance aux collectivités territoriales qui abritent des sites classés au patrimoine mondial, mais qu’il faut valoriser pour créer de l’emploi et de la ressource financière. On a sept sites qui sont classés, mais dont l'impact économique et de l'employabilité reste à parfaire et à renforcer dans certaines zones. La nouvelle approche est de permettre à nos jeunes de créer de l'emploi et aux jeunes qui sont dans ces terroirs d'en bénéficier de manière directe ou indirecte’’, a expliqué le Pr. Moustapha Sall, archéologue chargé du projet de création de la chaire UNESCO et du Master interuniversitaire en gestion et conservation du patrimoine.
L’idée de la création de cette chaire, a précisé M. Sall, ‘’c’est de mettre l’expertise des différentes universités avec d’autres partenaires internationaux à la disposition des jeunes formés au profit des collectivités territoriales’’.
Pour le doyen de la faculté des Lettres et sciences humaines de l’UCAD, Alioune Badara Kandji, "le Sénégal est devenu un pays gazier et pétrolier. Ça va booster notre économie. Mais au-delà de cet aspect, le patrimoine est aussi important. L'aspect culturel doit aussi être pris en compte dans nos politiques publiques et dans le développement de notre pays".
Le représentant de l’UNESCO salue l'initiative portée par la faculté des Lettres et sciences humaines de l'UCAD. ‘’Le patrimoine constitue aujourd'hui une ressource importante pour le développement économique et culturel de l'Afrique. Quand on parle de patrimoine mondial, l’Afrique est sous-représentée. Pour relever ce défi, c’est au niveau des universités qu’il faut trouver les solutions en formant des experts africains’’, a soutenu le coordonnateur de programme au secteur culturel du Bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest, Moussa Wélé.
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4 Commentaires
Edou
En Juillet, 2024 (19:37 PM)Oussou
En Juillet, 2024 (23:41 PM)Boukou
En Juillet, 2024 (09:04 AM)Il y a mieux à faire et à améliorer. Shippp - SEN Bopp Reck.
On n'en a pas besoin
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