Le doigt glisse sur la tablette puis clique sur une application : un questionnaire apparaît. « C’est le devoir de français que je viens de compléter », lance avec fierté Hortense Sarr, assise dans une cour ombragée où résonnent des cris d’enfants. Comme ses élèves, cette enseignante de l’école élémentaire Mahecour-Diouf de Fatick, au Sénégal, doit rendre des devoirs chaque semaine à son tuteur. « Il poste le questionnaire sur la plateforme d’apprentissage en ligne et nous devons le remplir dans le temps imparti », confie-t-elle, satisfaite : « Ça me permet d’améliorer mon français et ma prononciation. »
A l’instar de 500 enseignants sénégalais, Hortense Sarr bénéficie d’une formation continue de remise à niveau : l’Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres (Ifadem). Objectif de ce programme lancé en 2006 par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) : renforcer les compétences professionnelles des instituteurs « avec peu ou sans formation initiale », pour qu’ils enseignent un français sans faute à leurs élèves. Quelque 20 000 enseignants sont concernés dans quinze pays, parmi lesquels le Burundi, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, la République démocratique du Congo (RDC) et le Togo.
1 Commentaires
Latdior2012
En Février, 2018 (20:53 PM)Participer à la Discussion