Un enseignement préscolaire pour tous. C’est le défi de la Direction de l’éducation préscolaire. Elle l’a fait savoir à l’occasion de la cérémonie de clôture de son atelier de suivi de la mise en œuvre de la formation des éducateurs à l’utilisation du Guide pédagogique des classes préparatoires. La Direction de l’éducation préscolaire du ministère de l’Education nationale a clôturé, vendredi dernier, son atelier de suivi de la mise en œuvre de la formation des éducateurs à l’utilisation du Guide pédagogique des classes préscolaires. « Après 3 ans de mise en œuvre, on évalue si oui ou non, les maîtres se sont appropriés le Guide pédagogique mis en place pour ses classes. Si oui, nous continuons le programme. Si non, nous arrêtons pour voir ce qui ne marche pas », souligne Mame Wade Diagne, chef du Bureau communication et mobilisation à la Direction de la petite enfance.
Pour Cheikh Fall Mbaye, chef de la Division gestion des innovations pédagogiques et des Tic, ce programme contribue à booster le taux brut de préscolarisation, qui n’est que de 11 % au Sénégal. « C’est aussi une direction alternative que le ministère a empruntée pour prendre en charge les enfants des milieux défavorisés, comme les villages et la banlieue », déclare-t-il. Une façon de démocratiser l’accès aux structures de prise en charge de la petite enfance. « Cela permet aux enfants dont les parents n’ont pas les moyens de les mettre dans une maternelle privée, d’être au même niveau d’éducation que les autres », explique-t-il.
Cependant, souligne M. Mbaye, il a été noté un certain nombre de difficultés dans la mise en œuvre de ce programme. Il s’agit principalement de l’accès aux salles de classe dans les écoles. L’Unicef, en rapport avec le ministère de l’Education nationale, a commandité une étude qui devrait prochainement faire l’objet d’un atelier de partage et de validation. Cette perspective permettra à la Direction de l’enseignement préscolaire, conformément à la lettre de Politique de développement de l’éducation et de la formation (Pdef), de réaliser ses objectifs en matière d’accès pour la première phase (2012-2015), avec l’ouverture de 600 classes.
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