Le Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) et le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal(Sudes), section Enseignement supérieur et de la Recherche (Sudes/Esr) ont apprécié la visite de chantiers de leur ministre de tutelle dans le cadre de l’élargissement de la carte universitaire.
Tout en saluant l’initiative, les syndicats ont soulevé d’autres questions fondamentales, notamment le recrutement des enseignants et l‘augmentation exponentielle des nouveaux bacheliers pour une éducation supérieure de qualité.
A travers ses projets d’élargissement de la carte universitaire et la diversification de l’offre de formation, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (Mesr) entend relever une palette d’écueils qui a fini par plonger l’éducation supérieure dans une situation quasi-inextricable.
Une politique de constructions logée dans le camp des bonnes initiatives de tous les acteurs à l’occasion de la tournée nationale effectuée par Mary TeuwNiane qui cache certaines disparités qui continuent d’être une épine dans le développement de ce sous-secteur de l’éducation.
Quoique les nouvelles universités à Thiès, Bambey, Ziguinchor et Saint Louis soient en cours de réalisation pour répondre à la forte demande, il n’en demeure pas moins pour le Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) que les autres questions restent des priorités.
Il s’agit du déficit des enseignants qui impacte l’encadrement des étudiants en instance de soutenance et l’augmentation exponentielle des nouveaux bacheliers persistent et constituent un casse-tête chinois pour les services du département de l’Enseignement supérieur. Sans oublier un Personnel administratif, technique et de service (Pats) au bout du souffle.
Pour le chargé des revendications du Saes, la construction des nouvelles infrastructures d’accueil au niveau du Supérieur accuse un retard pour prendre en charge le surpeuplement de la communauté universitaire.
“Les infrastructures actuelles dépassent largement le nombre d’étudiants existants parce que devant être construites depuis 10 ans. Les universités sont déficitaires en infrastructures. Le déficit est toujours là“, a souligné Moustapha Sall.
Avant de poursuivre : “nous avions fait une proposition de construction d’amphithéâtres et de salles de classes étalée sur 5 ans. Chaque année, on envoie des vagues de nouveaux bacheliers qui ne sont pas corrélés à la hausse des infrastructures universitaires“.
En plus de l’augmentation du nombre de bacheliers, Moustapaha Sall laisse constater la “décroissance du nombre d’enseignants qui partent à la retraite. Ce qui pose encore problème pour l’encadrement“. Le Saes, indique M. Sall, croit dur comme fer que “la priorité est le recrutement de 200 enseignants par an sur une période de 5 ans pour résorber le gap qui existe au niveau des encadrements.
A l’Ucad, les gens enseignent du dimanche au dimanche jusqu’à 22 heures”.
Tout en saluant l’initiative, les syndicats ont soulevé d’autres questions fondamentales, notamment le recrutement des enseignants et l‘augmentation exponentielle des nouveaux bacheliers pour une éducation supérieure de qualité.
A travers ses projets d’élargissement de la carte universitaire et la diversification de l’offre de formation, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (Mesr) entend relever une palette d’écueils qui a fini par plonger l’éducation supérieure dans une situation quasi-inextricable.
Une politique de constructions logée dans le camp des bonnes initiatives de tous les acteurs à l’occasion de la tournée nationale effectuée par Mary TeuwNiane qui cache certaines disparités qui continuent d’être une épine dans le développement de ce sous-secteur de l’éducation.
Quoique les nouvelles universités à Thiès, Bambey, Ziguinchor et Saint Louis soient en cours de réalisation pour répondre à la forte demande, il n’en demeure pas moins pour le Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) que les autres questions restent des priorités.
Il s’agit du déficit des enseignants qui impacte l’encadrement des étudiants en instance de soutenance et l’augmentation exponentielle des nouveaux bacheliers persistent et constituent un casse-tête chinois pour les services du département de l’Enseignement supérieur. Sans oublier un Personnel administratif, technique et de service (Pats) au bout du souffle.
Pour le chargé des revendications du Saes, la construction des nouvelles infrastructures d’accueil au niveau du Supérieur accuse un retard pour prendre en charge le surpeuplement de la communauté universitaire.
“Les infrastructures actuelles dépassent largement le nombre d’étudiants existants parce que devant être construites depuis 10 ans. Les universités sont déficitaires en infrastructures. Le déficit est toujours là“, a souligné Moustapha Sall.
Avant de poursuivre : “nous avions fait une proposition de construction d’amphithéâtres et de salles de classes étalée sur 5 ans. Chaque année, on envoie des vagues de nouveaux bacheliers qui ne sont pas corrélés à la hausse des infrastructures universitaires“.
En plus de l’augmentation du nombre de bacheliers, Moustapaha Sall laisse constater la “décroissance du nombre d’enseignants qui partent à la retraite. Ce qui pose encore problème pour l’encadrement“. Le Saes, indique M. Sall, croit dur comme fer que “la priorité est le recrutement de 200 enseignants par an sur une période de 5 ans pour résorber le gap qui existe au niveau des encadrements.
A l’Ucad, les gens enseignent du dimanche au dimanche jusqu’à 22 heures”.
Le SUDES/ESR propose un plan “Marshall“
Se réjouissant de l’initiative du ministre sur l’organisation de la tournée, le responsable du Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal, section Enseignement supérieur et de la Recherche (Sudes/Esr) propose à l’Etat un plan “Marshall“ pour combler le déficit d’enseignants dans les universités publiques.
Ce Plan, selon le professeur Cheikhou Sylla, permettra d’avoir des “Hommes pour animer ces infrastructures. Nous avons que 2000 enseignants toutes professions confondues. Nous demandons de faire un effort de recrutement de 500 enseignants par an pour combler le personnel vieillissant“.
“Nous aimerions aussi voir le ministre faire un tour sur les chantiers des nouvelles universités, notamment Amadou Makhtar Mbow et El Hadj Ibrahima Niasse de Kaolack”, a-t-il poursuivi.
Se réjouissant de l’initiative du ministre sur l’organisation de la tournée, le responsable du Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal, section Enseignement supérieur et de la Recherche (Sudes/Esr) propose à l’Etat un plan “Marshall“ pour combler le déficit d’enseignants dans les universités publiques.
Ce Plan, selon le professeur Cheikhou Sylla, permettra d’avoir des “Hommes pour animer ces infrastructures. Nous avons que 2000 enseignants toutes professions confondues. Nous demandons de faire un effort de recrutement de 500 enseignants par an pour combler le personnel vieillissant“.
“Nous aimerions aussi voir le ministre faire un tour sur les chantiers des nouvelles universités, notamment Amadou Makhtar Mbow et El Hadj Ibrahima Niasse de Kaolack”, a-t-il poursuivi.
5 Commentaires
Saloum Saloum
En Octobre, 2015 (17:58 PM)Hugo Victor
En Octobre, 2015 (18:01 PM)aux syndicats
aux enseignants
aux parents d'élèves
aux truands du système
Anonyme
En Octobre, 2015 (18:08 PM)Pauvres journalistes !
Relisez les communiqués du SAES, qui demande à ce qu'on donne aux "universités coquilles vides" (Thiès, Bambey, Ziguinchor), les moyens de fonctionner avant de construire d'autres "coquilles vides".
Anonyme
En Octobre, 2015 (10:33 AM)pour devenir voyant professionnel.
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dans un but professionnel souhaite réaliser des consultations de voyance.
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de voyant en étudiant spécifiquement la numérologie ainsi que le
fonctionnement de la capacité de voyance.
Démarrage du stage prévu le 26 octobre 2015
Les places sont limitées renseignements au 33 823 54 72
Anonyme
En Octobre, 2015 (12:37 PM)Et ensuite pourquoi n'y a t'il pas autant d'écoles de formation que d'universités?
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