Le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, a préconisé mardi des "solutions structurelles’’ pour régler définitivement le problème des candidats aux examens du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) ne disposant pas d’actes de naissance.
"A mon avis, il faut aller [...] vers des solutions structurelles pour régler définitivement le problème de l’état civil", a-t-il avancé en marge d’une visite à la Direction des examens et concours.
Le ministre de l’Education nationale a indiqué que les services de son département ont pu trouver chaque année des solutions, mais celles-ci souffrent d’une non pérennisation.
Aussi a-t-il plaidé pour l’intervention des familles, des collectivités locales et des partenaires sociaux pour accompagner ce changement et permettre à certains élèves d’avoir des papiers d’état civil.
A l’approche des examens de fin d’année, les associations de parents d’élèves ont sonné l’alarme pour attirer l’attention sur la situation des nombreux enfants qui risquent d’être laissés en rade faute de pièces d’état civil.
Education
5 Commentaires
Dyobi
En Mai, 2019 (23:13 PM)Bob
En Mai, 2019 (00:11 AM)Les services d'Etat civil de ce pays ( Bordel à ciel ouvert) sont corrompus .................... comme tant d'autres services
Potopoto
En Mai, 2019 (00:25 AM)Hé!
En Mai, 2019 (00:31 AM)Ce qui est faux!! A l'époque, cette pratique était très répandue parce que beaucoup d'enfants mouraient avant d'être âgés de sept jours, parce qu'il y avait très peu de suivi (médicaments, soins, vaccins, différentes thérapies...). Maintenant que les choses ont changé un tant soit peu, il faut RESPONSABILISER les parents. Par l'information, l'apprentissage, la sensibilisation et au cas ultime, la sanction. Chaque nouveau papa devrait déclarer son enfant avec nom et prénom au plus tard trois (3) jours après sa naissance.
Par ailleurs, nous sommes trop nombreux par rapport à notre poids économique. Surtout quand on sait que la région du Cap-Vert (Dakar et ses environs) concentre l'essentiel de l'activité économique. Sans parler de la perméabilité de nos frontières avec tous ces accords signés dans la sous-région. Dernier point: la région du Cap-Vert, c'est 512km2. En 1960, il y avait 400 mille Sénégalais qui y vivaient. Aujourd'hui, nous sommes 3 millions à y survivre. Et la population va encore augmenter au fil du temps, avec des conséquences catastrophiques!!
Mamadou Bobo Diallo
En Janvier, 2020 (16:56 PM)Participer à la Discussion