
Les établissements d’enseignement supérieur privés pullulent au Sénégal. Dans ce contexte, difficile de savoir si les diplômes délivrés au bout des cycles de formation sont valables ou pas. Pour distinguer la bonne graine de l’ivraie, l’État a modifié le décret sur la reconnaissance des parchemins. Deux critères sont retenus.
Premièrement : «Le diplôme doit être délivré par un établissement habilité par le ministère chargé de l’Enseignement supérieur après évaluation de l’Anaq-Sup (Autorité nationale de l’assurance qualité de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation)», informe dans un entretien avec L’Observateur le secrétaire exécutif de l’Anaq-Sup, Pr Lamine Guèye.
Sur les 350 établissements d’enseignement supérieur disposant de l’agrément de la tutelle au Sénégal, moins de la moitié sont habilités. Et ce sésame ne suffit pas à ses titulaires pour prétendre délivrer un diplôme reconnu.
En plus, «le programme de formation de ce diplôme doit être accrédité par l’Anaq-Sup ou le Cames (Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur)», précise indique Pr Lamine Guèye. Qui signale que l’accréditation en question est le processus par lequel les enseignements de niveau licence, master ou doctorat de l’établissement candidat sont passés au crible.
Premièrement : «Le diplôme doit être délivré par un établissement habilité par le ministère chargé de l’Enseignement supérieur après évaluation de l’Anaq-Sup (Autorité nationale de l’assurance qualité de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation)», informe dans un entretien avec L’Observateur le secrétaire exécutif de l’Anaq-Sup, Pr Lamine Guèye.
Sur les 350 établissements d’enseignement supérieur disposant de l’agrément de la tutelle au Sénégal, moins de la moitié sont habilités. Et ce sésame ne suffit pas à ses titulaires pour prétendre délivrer un diplôme reconnu.
En plus, «le programme de formation de ce diplôme doit être accrédité par l’Anaq-Sup ou le Cames (Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur)», précise indique Pr Lamine Guèye. Qui signale que l’accréditation en question est le processus par lequel les enseignements de niveau licence, master ou doctorat de l’établissement candidat sont passés au crible.
5 Commentaires
Urgence
En Mars, 2023 (10:02 AM)Tous les parents stressent dès que leurs enfants s'inscrivent en Terminale car ils se demandent tous ou inscrire leurs enfants après leur BAC. Et puisque nos universités publiques sont bondés et toujours en grève, les établissements d’enseignement supérieur privés sont malheureusement les seuls roues de secours pour la plus part des bacheliers. Et bcp de ces établissements d’enseignement supérieur privés ne sont pas homologués ou habilités et délivrent donc des diplômes non reconnus pour la poursuite des études.
Ce qui veut dire que les étudiants diplômés de ces établissements d’enseignement supérieur privés qui ont payé des millions et passés plusieurs années dans ces écoles se retrouvent avec du papier entre leurs mains.
Alors, aux fonctionnaires sénégalais chargés du contrôle de ces établissement, agissez et arrêtez l'hécatombe au lieu de parler, parler depuis des années sans rien faire !
Shrek
En Mars, 2023 (11:29 AM)Reply_author
En Mars, 2023 (12:54 PM)L’activiste
En Mars, 2023 (10:37 AM)Bouba
En Mars, 2023 (14:18 PM)Aujourd'hui elle se vante d'avoir un diplôme universitaire sans effort.
Ça se passe à Dakar.
Seules les ecoles peuvent s'engager, eu egard aux efforts financiers consentis par les parents et par empathie au jeunes qui leur font confiance, à assurer le developpement de la competence chez ces derniers à travers leurs approches pedagogiques et leurs dispositifs de formation. Seule la competence garantit la reussite. Developper la competence chez l'etudiant n'est pas une question de paperasse, mais un travail de fond, un investissement au quotidien, une philosophie qui necessite beaucoup d'efforts! C'est plus facile de trouver une reconnaissance de diplome que de developper la competence chez un apprenant. D'ailleurs, les ecoles l'ont compris maintenant et se ruent vers ces reconnaissances pour ensuite dormir sur leur lauriers.
At the end of the day, ce qui interesse l'entreprise ce n'est pas la reconnaissance du diplome, mais plutot la COMPETENCE de son detenteur.
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