Près de 55 ans après son ouverture par l’ancien président Léopold Sédar Senghor, les statuts et les buts de l’Ecole nationale des cadres ruraux (Encr) réformés par décret en 1991, 2005 et 2014 donnent plus d’envergure à cette école multinationale. Creuset incontestable de formation, cet institut de formation agricole et rurale qui dépendait de l’Université de Thiès fait sa mue pour poursuivre les missions que lui confère l’Etat du Sénégal avec l’Université Alioune Diop de Bambey. Ainsi en ont décidé les autorités en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Une décision saluée et encouragée par le Conseil départemental de Bambey lors de sa session de débat d’orientation budgétaire tenue, samedi dernier, à la mairie de ladite localité.
Madame la présidente du conseil, Aïda Mbodj, a saisi l’annonce faite par le Pr. Lamine Guèye, recteur de l’Université de Bambey, pour l’interpeller sur l’apport de son institution pour un projet de développement agro-industriel. Cela, afin de confirmer l’intention de l’Etat à poursuivre les efforts consentis sur une carte universitaire harmonieuse qui prend en compte les préoccupations des populations et la politique définie par le chef de l’Etat. Pour rappel, l’Ecole nationale des cadres ruraux de Bambey (Encr) qui avait pour vocation de former des « ingénieurs des travaux » dans les domaines de la production végétale, animale ou forestière au niveau du conseil pour la formation au développement, faisait partie intégrante de l’Université de Thiès. Transformée en Institut supérieur de formation agricole et rurale (Isfar) en 2005, l’Encr est désormais dans le dispositif administratif de l’Université Alioune Diop de Bambey.
En prenant cette décision, le chef de l’Etat répond ainsi favorablement à une disparité géographique, scientifique et de logique administrative. Des rencontres et réunions techniques ont été tenues pour que tout se passe de façon concertée et continue. La formation, d’une durée de trois ans, est toujours sanctionnée par un diplôme d’ingénieur des travaux. L’Isfar qui accueille des candidats étrangers est une fierté pour l’Afrique.
6 Commentaires
Sonio
En Janvier, 2015 (20:09 PM)Ouf Ouf
En Janvier, 2015 (20:17 PM)Lamine Ndiaye
En Janvier, 2015 (23:06 PM)C'est pas par des paroles qu'on va pouvoir développer notre agriculture mais par des actes concrèts. Et pourtant nous avons toutes les ressources pour nécessaires.
Isfar dans l'Université de Bambey, c'est bien mais ce qui me désole dans tout ça c'est le faite que la réforme n'est qu'une simple volonté politique et rien de plus. J'en ai pour preuve que jusque là Ya pas eu un document ou projet pour cette réforme indiquant le pourquoi et/ ou la pertinance de L'ISFAR dans L'UADB.
Da
En Janvier, 2015 (13:35 PM)Peulh
En Janvier, 2015 (15:39 PM)Sortant De L'isfar
En Janvier, 2015 (11:49 AM)Participer à la Discussion