
Les abris provisoires devaient constituer une simple solution d’urgence. Les constructions en dur, plus adaptées pour des enseignements de qualité, devaient prendre le relais. Malheureusement pour l’école sénégalaise, le « provisoire » a tendance à s’éterniser. En effet, le Sénégal compte plus de 6000 abris provisoires : 137 à Kaffrine, 530 à Thiès, 141 à Louga, 567 à Ziguinchor, 441 à Tamba…
Cette situation fait qu’on a une École qui marche à deux vitesses. Les élèves qui ont la chance d’étudier dans des salles de classe en dur, peuvent espérer suivre une année scolaire sans accros. Tandis que les autres devront composer avec les aléas : pluies, froid, forte chaleur, risques d’incendie, pollution sonore, etc.
(Source : L’Observateur)
0 Commentaires
Participer à la Discussion