
"La Ligue sénégalaise des droits
humains, tout en appelant les étudiants à la retenue et à la
préservation de l’institution universitaire, invite l’Etat du Sénégal au
respect des franchisses universitaires", écrit son président, l’avocat
Assane Dioma Ndiaye, dans un communiqué.
Cette organisation souhaite que le gouvernement tienne des "négociations
inclusives avec tous les acteurs de l’enseignement supérieur et les
partenaires sociaux, en vue d’espaces universitaires pacifiés".
Elle s’inquiète de "l’exacerbation de la violence dans les universités du Sénégal".
Mercredi, des étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar
ont affronté les forces de l'ordre pour réclamer des bourses et leur
inscription en année de master.
La direction du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) a subi des saccages lors de cette manifestation.
Interrogé vendredi par des journalistes, sur ces saccages, le ministre
de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, a déclaré que l’Etat
''n’acceptera sous aucun prétexte le saccage des biens publics''.
"Ce qui s’est passé à l’UCAD est inacceptable. On ne peut pas permettre à
des étudiants de saccager des biens publics. Un étudiant a le droit de
manifester. Oui, et on l’accompagnera. Mais, on n'acceptera en aucune
façon, sous aucun prétexte, le saccage des biens publics", a-t-il
soutenu.
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