La Mutuelle Générale de l’éducation du Sénégal a procédé à son Assemblée Générale Ordinaire de renouvellement, pour faire l’évaluation de cinq années de gestion de la MDES ce 12 juillet au stade Léopold Sedar Senghor. Cette rencontre a été présidée par le Directeur général de la mutuelle et les représentants des Ministre de la santé et de l’éducation Nationale.
Selon le directeur général de la mutuelle de l’éducation « au niveau des adhésions les maitres contractuels (MC) constituent le leadership le plus important, suivis par les Professeurs (PC). Cependant, on note une baisse continue des adhésions. La tendance n’est pas bonne ; elle est due au fait que le flux sortant est supérieur au flux entrant à cause du reclassement universel mais surtout du fait que les membres qui n’ont pas été satisfaits des services de la mutuelle à tort ou à raison, après le reclassement préfèrent ne pas rester pour continuer à bénéficier des prestations sous une forme complémentaire ». a déclaré Aboubacry Ndiaye.
La MDES profite de cette situation pour mener des compagnes d’information dans le but de capter ces reclassés. Elle a signé des conventions avec 340 personnes de santé et pharmacies reparties à travers tout le pays : 45 départements et la direction nationale.
Pour ce qui concerne les contractuels de l’éducation (Maitres et professeurs), les reversements de la part de l’Etat n’ont jamais suivi alors que le nombre de bénéficiaires (enfants et épouses) augmentent d’une manière fulgurante (taux de nuptialité et de taille moyenne de la famille). Le volontariat vieillissant, le maintien des reclassés dans le corps des fonctionnaires, dans un contexte très difficile pour la structure n’était pas évident et ces derniers détiennent divers livrets de membre, porte ouverte alors à une fraude massive.
Oumar Wally Zoumarou, premier vice-coordinateur du grand cadre des syndicats de l’enseignement a soutenu que « la mutuelle des enseignements constitue une entité qui après vingt ans d’existence a fini de trouver son importance dans cette protection qui consiste à donner à l’enseignant et à sa famille une couverture sanitaire pour qu’il puisse faire correctement son travail. Par rapport à la contrepartie de l’Etat, nous ne le dirons jamais assez. Nous avons une mutuelle qui gère plus de 200 000 membres, les enseignants adhérant font plus de 40 000, leur famille qui bénéficie de l’élargissement s’ajoute à ce nombre, ce qui fait que 237 063 sénégalais sont gérés par cette mutuelle ».
«Tant que nous n’atteignons pas la date du 31 juillet, rien n’est encore écarté. Nous sommes en train de voir dans quelle mesure nous allons pousser le gouvernement à respecter ses engagements, et la balle est entre les mains de l’Etat. Nous ne voulons pas installer une certaine psychose dans l’esprit des parents et des élèves qui sont en période d’examen. Les administrateurs de la mutuelle générale des enseignants élaborent des politiques dans le but de redresser la situation mais quoi qu’il en soit, nous demeurons convaincus que la meilleure des politiques est de satisfaire les bénéficiaires » ajoute Oumar Wally Zoumarou.
2 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2015 (08:38 AM)Anonyme
En Juillet, 2015 (14:18 PM)Participer à la Discussion