Les nouvelles autorités doivent tout faire pour remettre de l’ordre dans l’espace universitaire, théâtre de nombreuses contestations, pour sauver les importants investissements consentis par l’ancien régime en faveur de l’éducation, ont estimé, mercredi à Dakar, des responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), au sortir d’une réunion du Comité directeur de leur formation politique.
‘’Il va falloir que le gouvernement réagisse le plus rapidement possible pour remettre de l’ordre dans l’espace universitaire (…) pour sauver les gros investissements qui sont faits par l’ancien régime dans le domaine de l’Education. Il est inacceptable que l’année universitaire tarde à démarrer, alors que nous sommes au mois de février’’, a notamment fustigé Tafsir Thioye, porte-parole du jour du Comité.
Lors de la rencontre, les responsables du PDS ont longuement échangé, sur diverses questions, dont les retards notés dans le démarrage de l’année universitaire et la situation scolaire.
‘’Le Comité directeur déplore ce qui se passe au niveau de l’espace universitaire. Jusqu’à présent, l’année universitaire n’a pas encore démarré dans plusieurs facultés. C’est extrêmement déplorable’’, a insisté M. Thioye.
‘’Ce qui se passe au niveau de l’ENEA [Ecole nationale d’économie appliquée] où des étudiants étaient en grève), à l’université de Bambeye et un peu partout, c’est déplorable. Les orientations ne sont pas encore effectives dans plusieurs universités’’, a fustigé le porte-parole du jour du PDS.
‘’Tout ce que le régime libéral avait entamé en termes de construction et d’investissements ne peut pas être terminé par les nouvelles autorités. Ce qui provoque beaucoup de contestations chez les étudiants’’, a-t-il dénoncé.
Les membres du Comité directeur du Parti démocratique sénégalais se sont aussi penchés sur la situation des Sénégalais de l’extérieur. ‘’Nous nous rendons compte que l’actuel régime n’a pas une politique de prise en charge des Sénégalais de l’extérieur, mails vivent difficilement hors de leur pays, ils font l’objet d’agression et d’assassinat. Pourtant, ils contribuent à hauteur de plus de 600 milliards de nos francs dans l’économie nationale. Mais, il y a pas d’assistance du côté de l’Etat’’, a-t-il encore relevé .
MTN/ASG
5 Commentaires
Mais Non
En Février, 2013 (23:26 PM)Igueye
En Février, 2013 (23:36 PM)Abdoun
En Février, 2013 (23:52 PM)Waballabey
En Février, 2013 (09:06 AM)Etudianthies
En Février, 2013 (11:15 AM)Participer à la Discussion