Le taux de résorption des abris provisoires dans les établissements scolaires est passé de 18 % en 2011 à 10, 49 % en 2016, a indiqué jeudi à Dakar le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam.
"Nous avons aujourd’hui un plan de résorption progressive des abris provisoires. De 18% en 2011, le taux de ces abris est passé de 11 % en 2015 et à 10, 49 % en 2016", a-t-il dit lors du vote du projet de budget de son ministère à l’Assemblée nationale.
Serigne Mbaye Thiam a révélé qu’une convention de partenariat public-privé a été étudiée et est en cours de finalisation en vue d’une résorption totale des abris provisoires.
"L’évaluation technique et financière des cinq offres reçues a été faite par un comité interministériel. Le dossier a été transmis au gouvernement qui se chargera de contracter avec un ou plusieurs soumissionnaires, cette année ou au tout début de l’année 2017", a-t-il expliqué.
L’enseignement public compte à ce jour 8. 137 écoles élémentaires et 2.600. 000 élèves dont 1.800.000 dans l’élémentaire, a indiqué le ministre de l’Education nationale.
Il a rappelé la réhabilitation de plusieurs lycées et collège d’enseignement moyen (CEM), ainsi que le programme de réhabilitation des tables bancs dans plusieurs régions.
Abordant la question des langues au secondaire, Serigne Mbaye Thiam a indiqué que les cours de sciences physiques ne sont plus optionnels, mais obligatoire pour toutes les classes de 4ème des CEM.
"Il n’y a pas de différence de niveau fondamental, selon que l’élève a commencé à étudier la langue étrangère en classe de quatrième ou en classe de seconde", a-t-il expliqué.
3 Commentaires
Natago Aram Bakar
En Décembre, 2016 (09:31 AM)Anonyme
En Décembre, 2016 (09:36 AM)Après l'avoir réussi, vous auriez certainement à faire face aux nombreuses écoles construites en brousse dans les Zones Centre et Sud avec une promiscuité et une exiguïté déconcertantes alors que l'espace n'y fait guère défaut.
Savez-vous, Monsieur le Ministre que dans ces zones les nouvelles écoles élémentaires sont construites sur du 50m x 50m avec une clôture de misère digne des privés qui font du "taba-taba"? Une école doit avoir un espace vital en prévision de tout ce qui pourrait y être instaurer.
L’État doit-être plus regardant par rapport aux choix et à la gestion des collectivités locales pour nous éviter ne serait-ce de passer tout notre temps à résoudre des problèmes.
Anonyme
En Décembre, 2016 (11:38 AM)C'est le taux de résorption ou le nombre des abris provisoires qui a diminué et atteint 10, 49 % contre 18 % en 2011.
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