Les partenaires techniques et financiers du Sénégal demandent une reddition des comptes dans le secteur de l’Education. En effet, lors d’une réunion tenue ce vendredi avec le ministre des Finances, leur porte-parole, Alberto Virella, ambassadeur de l’Espagne et co-chef du G50, a relevé une kyrielle de maux et de dysfonctionnements qui minent le secteur.
« Dans le secteur de l’éducation, les partenaires encouragent la déconcentration, la reddition des comptes, l’amélioration du niveau des enseignants et de la promotion des femmes aux postes de responsabilité. Il faut, cependant, noter qu’il existe des difficultés d’accès persistantes dans deux des régions prioritaires : Louga et Tamba», a regretté le diplomate.
Pis, «les partenaires sont aussi préoccupés par l’état de la promotion des études scientifiques, la démocratisation du préscolaire, la modernisation des daaras, le remplacement des abris provisoires, l’augmentation du budget de fonctionnement des services déconcentrés, et le transfert des ressources aux écoles», a ajouté l’espagnole. De son avis, la mobilisation de la contrepartie de l’Etat est un risque important à surveiller dans la mise en œuvre du programme dédié à l’amélioration de la qualité et de l’équité de l’éducation de base.
3 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2016 (17:07 PM)Anonyme
En Octobre, 2016 (18:31 PM)Anonyme
En Octobre, 2016 (20:13 PM)Participer à la Discussion