La Fédération nationale des associations
de parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal (FENAPES) a demandé
jeudi, à Dakar, aux syndicats de "surseoir à toute action de nature à
perturber l’organisation paisible des examens'', tout en invitant les
pouvoirs publics à ''diligenter les négociations sans délai''.
S'exprimant
lors d'une rencontre avec la presse, pour s’adresser à l’opinion
publique, le président de la FENAPES, Bakary Badiane, entouré de ses
collaborateurs, a expliqué cet appel par le souci de "sauvegarder la
paix et l’entente, mais surtout les intérêts des enfants à une semaine
du démarrage des examens du BFEM".
En effet, a soutenu M. Badiane, "un vent de paix social a soufflé" sur
le milieu scolaire, après l’installation du nouveau régime et l’arrivée
du ministre de l’Education nationale, Ibrahima Sall, à la tête de ce
département.
Mais, a-t-il ajouté, "à peine 4 mois se sont écoulés, et voici que des
menaces de boycott des examens du BFEM et du Baccalauréat brandies par
certains syndicats ne sont pas de nature à huiler les relations
Gouvernement/Syndicats".
"Après avoir accepté de terminer l’année en réaménageant le calendrier
scolaire en toute conscience, en réponse à la demande de tous les
acteurs du système éducatif, des syndicats se lèvent pour mettre en
danger le déroulement des examens", a-t-il regretté.
Cette posture résulte de "l’immense déception après la rencontre du
vendredi 13 qui n’a pas répondu aux attentes de la partie syndicale", a
expliqué M. Badiane.
En effet, ce qui n’était que l’ouverture officielle des négociations,
était attendu comme une rencontre, au cours de laquelle, l’Etat allait
prendre des mesures concrètes de matérialisation des accords signés.
"Cette frustration, du côté des syndicats d’enseignants, a conduit à des
réactions très musclées, avec leurs cortèges de menaces qui
assombrissent l’horizon et sèment la panique au niveau des candidats et
de leurs parents", a-t-il relevé.
Pour la FENAPES, cette détérioration du climat social arrive au mauvais
moment, à une semaine des examens du BFEM. Et c’est pourquoi, Bakary
Badiane a invité également l’Etat à "diligenter les négociations et à
trouver sans délai les moyens pour la mise en œuvre de la stratégie afin
satisfaire les accords signés".
En outre, la FENAPES a dit son total désaccord au sujet de l’arme
brandie par les syndicats, a dit son président, en allusion à la
rétention des notes. Selon lui, les notes appartiennent aux élèves et
non aux professeurs qui tiennent par ce biais les enfants "en otage".
"Chaque fois qu’on touchera à l’intérêt de nos enfants, on nous trouvera
en face. Il faut taire les querelles et aller à la tenue paisible des
examens", a dit le chargé de la communication de la FENAPES, Djim Momar
Cissé.
Il a appelé les deux parties, l'Etat et syndicats, à "profiter de ces
vacances pour tout aplanir, afin que les prochaines années soient
stables".
Pour M. Cissé, la Fédération a une posture de "partenariat dynamique et
tripartite, pour jouer le rôle d’interface, de facilitateur et de témoin
de l’histoire".
"C’est une posture extérieure du champ d’action, parce qu’aucun
partenaire de l’école, plus que la FENAPES, ne peut jouer ce rôle de
médiateur", a-t-il dit, relevant qu’il faut compter avec l’action de la
Fédération pour résoudre la crise scolaire de manière définitive.
Pour Djim Momar Cissé, "c’est une démarche préventive, avant de jouer à
la médiation et au suivi, mais pour cela, il faut être présent". Il a
dit que pour l’ouverture officielle des négociations, vendredi, la
FENAPES n’a pas été impliqué dans le début du processus.
ADL/BK/DND
4 Commentaires
Bégué
En Juillet, 2012 (13:07 PM)Cng
En Juillet, 2012 (13:40 PM)Quand Mouhamadou Biteye appel sur la question du jour de walf pour dire du n’importe quoi sur les voyants ce métier est pourri même les batteurs de Tamtam sont dans les SR.
Moussa
En Juillet, 2012 (18:36 PM)Prof
En Juillet, 2012 (20:09 PM)Participer à la Discussion