«Le porte-parole du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Pr Babacar Guèye a estimé que demander au Chef de l’Etat de ne pas promulguer la loi portant sur les universités publiques du Sénégal, qui a été votée à l’unanimité par l’Assemblée nationale depuis le 26 décembre 2014, c’est tout simplement lui demander de «désavouer son gouvernement et la représentation nationale».
M. Guèye faisait face aux journalistes ce mardi 13 janvier, à Dakar, pour exposer les motifs du projet de loi portant sur les universités publiques du Sénégal. Une loi que le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur du Sénégal (Saes) avait demandé son retrait purement et simplement ou ne pas la promulguer. Toutefois, le porte-parole n’a pas manqué d’appeler les syndicats de l’enseignement supérieur à la retenue et au dialogue. De l’avis du porte-parole, le problème ne se situe pas sur la loi en tant que telle mais plutôt sur les modalités de son application.
Babacar Guèye a aussi annoncé que cette loi ne peut pas remettre en cause l’autonomie des universités publiques du Sénégal. Mieux, elle ne craint en rien les dispositions de fonctionnement de ces universités. Selon lui, cette loi a pour objectif d’harmoniser l’organisation et le fonctionnement des universités par l’introduction d’innovations dans leur management et de promouvoir un partenariat dynamique entre l’université et l’entreprise par une meilleure ouverture sur le monde du travail.
Mieux, il a ajouté que ce projet de loi comprend trois titres traitant respectivement du statut, des missions et principes d’organisation, du régime financier et des dispositions finales. Il s’agit, entre autres, d’un conseil d’administration, d’un conseil d’académique et du Rectorat. Concernant le conseil d’administration, le principal point de divergence entre les enseignants du Saes et leur tutelle, M. Guèye a précisé que le ministère ne peut pas revenir en arrière sur ce conseil.
Le porte-parole a également souligné que l’absence d’un cadre législatif et réglementaire unifié a entrainé des disparités et des incohérences dans la gouvernance institutionnelle et académique du système universitaire. Pour lui, la conséquence qui découle de cette situation est que le ministère en charge de l’Enseignement Supérieur, en raison de sa faible capacité technique de coordination du système, a peu de contrôle sur les universités.
14 Commentaires
Les-nullards
En Janvier, 2015 (19:24 PM)@mr Gueye
En Janvier, 2015 (19:31 PM)un ami de l´ucad
Elimane Dialo
En Janvier, 2015 (19:48 PM)Analyse4
En Janvier, 2015 (20:03 PM)Rikhafaye
En Janvier, 2015 (20:36 PM)Photo
En Janvier, 2015 (21:32 PM)Sigma
En Janvier, 2015 (21:49 PM)Bango16
En Janvier, 2015 (22:38 PM)Patriote
En Janvier, 2015 (22:43 PM)Le ministre évoque le vote par les députés pour arguer de l'impossibilité de reculer. Quelle est la valeur morale d'une caution de l'assemblée nationale ? Aucune. On aurait présenté à cette assemblée n'importe quel projet, elle l'aurait voté.
Resurface
En Janvier, 2015 (22:48 PM)merci
Demba Seydi
En Janvier, 2015 (00:07 AM)1- pourquoi avoir fait voter cette loi le 26 décembre alors que les esprits étaient ailleurs avant le vote de la loi d'orientation qui est encore en examen au niveau des universités. C'est comme si on votait d'abord la loi, ensuite la Constitution d'un pays. C'est effarant.
2- pourquoi avoir fait voter cette loi alors qu'elle n'a pas été soumise comme cela s'est toujours fait aux assemblées délibérantes des universités.
Mary Teuw pense qu'il peut tromper continuellement le peuple. Il se trompe.
Pepes
En Janvier, 2015 (01:53 AM)Profeseurs Tricheurs
En Janvier, 2015 (08:08 AM)L'éclaireur
En Janvier, 2015 (08:37 AM)Participer à la Discussion