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En marge du sit-in organisé, vendredi dernier, devant les locaux de l’Inspection départementale de l'Education nationale (Iden), les enseignants déroulent un nouveau plan d’actions qui englobe, nous dit Sud Quotidien, la rétention des rapports et statistiques, ainsi que le boycott des commissions d’examens professionnels. Les enseignants auraient même l'intention d'enclencher une grève illimitée, à partir du 7 juin, suivie d' " une non-participation aux examens de fin d’année " pour dénoncer l’attitude des inspecteurs accusés « de laxisme, de dilatoire et d’insubordination ». Pour sa part, M. Moussa Kanté, Secrétaire général de la section régionale de Louga du Syndicat des Inspectrices et Inspecteurs de l'Education nationale du Sénégal (Siens), a déploré le manque de moyens pour les déplacements et pointé du doigt des problèmes de ratio (N.d.r. : nombre d’inspecteurs rapporté au nombre d’enseignants). « Même si on sort jusqu’à l’année prochaine, le problème ne se réglera pas ", clame-t-il. Concernant la voie choisie, qui est celle du boycott opéré par ses camarades, M. Kanté, également directeur du Centre régional des Personnels de l’Education (Crfpe) avouera : « quand ils font un service effectué qui n’est pas payé, ils sont en droit de réclamer leur dû ». Il admettra également que les enseignants sont " des victimes " quand il y a une grève. Selon lui, la solution la plus opportune reste une solution globale. Moussa Kanté conseille d’éviter d’" accuser gratuitement les gens comme étant responsables de ceci ou de cela ", rapportent nos confrères.
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