A moins de deux semaines de l’ouverture des classes, certains établissements scolaires ne sont pas dans les normes pour accueillir les élèves. Mais pour le directeur de la Formation et de la Communication au ministère de l’Education nationale, il n’y a pas de quoi s’alarmer.
‘’Nous avons 9 000 écoles élémentaires, plus de 1 000 collèges et 308 lycées. Les écoles qui posent problème ne font même pas 1 % du total des établissements. Généralement, ce sont des écoles qui sont dans des bas-fonds, des marécages ou des zones de cuvette.
Si vous allez en zone rurale, il y a des écoles qui sont complètement dans les champs. Il faut donc débroussailler’’, détaille Mamadou Moustapha Diagne.
Si l’on en croit ce collaborateur du ministre Mamadou Talla, plus de 95% des établissements sont dans les conditions de réussir le ‘’Ubbi tey Jang tey’’ (démarrer les cours le jour de la rentrée).
‘’Les écoles privées le réussissent, alors que la plupart des enseignants qui officient dans le privé sont des salariés du public’’, déclare-t-il. Et pour préparer le retour en classe, le ministère promet d’engager la Semaine nationale de la propreté pour nettoyer les écoles et les désinfecter avant la rentrée.
S’agissant du volet financier, Diagne précise qu’il ne saurait être un obstacle pour envoyer les enfants en classe.
‘’Dans les écoles primaires, il n’y a pas de frais d’inscription, juste les cotisations des associations de parents d’élèves. Dans les collèges et lycées, il existe un arrêté qui dit que l’élève est admis en classe dès le premier jour de la rentrée, même s’il n’a pas payé les frais d’inscription. Et les inscriptions vont du 31 juillet au 31 décembre.
Les parents d’élèves doivent comprendre qu’ils peuvent ne pas envoyer les enfants sous prétexte qu’ils n’ont pas 3 000 f Cfa ou 10 000 F Cfa de frais d’inscription’’.
Le ministère promet également d’engager la Semaine nationale de la propreté pour nettoyer les écoles et les désinfecter avant la rentrée.
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Cc
En Septembre, 2019 (13:43 PM)Participer à la Discussion