Les
élèves du lycée de Tassinière, dans la communauté rurale de Ndiébène
Gandiole (arrondissement de Rao), ont battu le macadam, hier, pour
dénoncer les mauvaises conditions d’études dans leur établissement qui,
selon eux, « n’existe que de nom».
Les cent douze (112) élèves en classe
de Terminale, qui ont initié ce mouvement d’humeur, réclament, entre
autres, un professeur de philosophie et la construction de salles de
classe. « Nous n'avons pas de classe qui puisse contenir tous les
élèves. Les
cours se déroulent dans le complexe et, des fois, on fait cours sur le
terrain de basket, à l'air libre. Nous voulons construire notre avenir,
c'est la raison pour laquelle nous lançons un appel aux autorités
académiques de Saint-Louis pour nous venir en aide », confie Talla
Tall.
L'administration du lycée, qui reconnaît les difficultés évoquées par les élèves, appelle au calme et à la patience. « Nous sommes un jeune lycée et nous savons que les conditions ne sont pas réunies pour le déroulement correct des cours. Mais nous essayons tant bien que mal de mettre les élèves dans des conditions acceptables, afin de passer les épreuves de fin d'année. Le lycée n'a pas de patrimoine bâti pouvant permettre son extension », déplore le proviseur du lycée, Demba Diallo.
1 Commentaires
Gueye
En Janvier, 2014 (17:11 PM)Du courage.
C'est votre avenir qui est en jeux. L'état ne fait aucun effort pour accompagner l'école sénégalaise et la communauté rurale n'en parlons même pas. Elle est gérée par une bande d'incompétents qui ne connaissent absolument rien de la décentralisation. Chers élèves ne lâchaient surtout pas quelques soient les conditions il faut étudier et se forgeaient un destin.
Gandiol compte sur vous et sa nouvelle génération de ressources humaines.
Ce qui fait la différence entre le désert et le jardin c'est pas l'eau mais les hommes;
Courage
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