Lors de leur sit-in tenu hier devant les locaux du ministère de l'Éducation nationale, les représentants des sortants de la Faculté des Sciences et Techniques de l'Enseignement et de la Formation (Fastef) et de l'Institut supérieur de l'Education physique et sportive (Inseps), entre autres structures de formation, ont pu rencontrer le ministre de tutelle.
Cependant, informe Libération, ces derniers sont ressortis peu convaincus par le ministre, Serigne Mbaye Thiam. La preuve, ils veulent parler directement au Premier ministre, Aminata Touré, pour lui exposer leurs préoccupations. En effet, selon eux, " Serigne Mbaye Thiam ne peut rien régler ".
9 Commentaires
Goor
En Octobre, 2013 (18:45 PM)Boubes
En Octobre, 2013 (19:02 PM)Kampeel
En Octobre, 2013 (19:58 PM)Vérité
En Octobre, 2013 (23:27 PM)les élèves s'entassent par centaines dans une salle et on dit que y a assez de profs????
je demande à la presse de faire des reportages sur les effectifs et de voir.
ensuite il faut tout bonnnement fermer la faculté de lettres car les 3/4 de ces étudiants sont dédiés à l'enseignement
@verité
En Octobre, 2013 (07:11 AM)En Vérité
En Octobre, 2013 (08:08 AM)Il ne doit pas contribuer à la hausse du chomage des jeunes, sinon il court de grands risques.
Grammairien
En Octobre, 2013 (10:29 AM)Quelle médiocrité!!!
Zou
En Octobre, 2013 (11:02 AM)L'Etat jette t-il l'argent du pays par la fenetre? nous voulons des ministres plus patriote que ce ke l'on voit.
Kathiorka
En Octobre, 2013 (23:45 PM)Au lendemain de l’Assemblée de l’Université du 05 août 2013, la Section SAES/Saint-Louis tient à
réagir face au forcing du Ministre de l’Enseignement Supérieur, aidé en cela par les Recteurs des
Universités, pour centraliser le processus d’orientation des nouveaux bacheliers de l’année 2013
dans les Universités sénégalaises.
La section SAES/SL est au regret de constater que le Ministre et les Recteurs méprisent entièrement
la loi 94-79 du 24 novembre 1994, relative aux franchises et libertés universitaires, qui confère
une autonomie aux structures pédagogiques en matière de recrutement des bacheliers.
Pour rappel, l’admission de ces derniers dans les universités doit se faire conformément aux
dispositions prévues par les arrêtés 007996 du 13 septembre 1994 et 007914 du 09 septembre
1994 portant procédure d’admission des bacheliers sénégalais, ainsi que par l’article 14 de la loi
n°94-79 du 24 novembre 1994 relative aux franchises et libertés universitaires.
La Direction Générale de l’Enseignement Supérieur ne doit s’occuper que du retrait et de la
transmission des demandes d’admission des nouveaux bacheliers. L’examen des dossiers doit
être fait dans les Universités par les Commissions d’admission qui siègent au sein des UFR et
qui statuent sur la base des critères d’admission fixés par les différents établissements dans la limite
des places disponibles.
Dans tout pays doté d’un système d’enseignement supérieur sérieux, le recrutement des étudiants
est une activité pédagogique et non politique, encore moins gouvernementale, et qui ne saurait donc
être dévolue ni à un Ministre ni à un gouvernement La résolution du casse-tête de l’orientation des bacheliers ne peut être effective en dépouillant les UFR de leur autonomie en la matière.
Par conséquent, Le SAES/SL attend du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche,
plutôt que disputer aux instances légales l’orientation des bacheliers :
•des solutions adéquates par la finition et l’équipement des infrastructures pédagogiques, le
recrutement d’enseignants pour gérer l’afflux des nouveaux bacheliers ;
•?le respect des textes qui régissent l’enseignement supérieur au Sénégal ;
•?la correction des anomalies et manquements graves décelés par les audits récents sur la
gestion des universités ;
•Le respect du protocole d’accord avec le SAES.
La section SAES/SL a appris avec amertume que le Ministre, dans ses manoeuvres habituelles, a fait
adopter par le dernier Conseil des Ministres un projet de décret relatif à l’orientation et à
l’inscription des bacheliers dans les Universités. Cela prouve, encore une fois, que ce dernier est
conscient du caractère illégal de sa directive de centralisation des orientations entre les mains du
gouvernement.
Enfin, le SAES exige du Ministre qu’il laisse aux Universités leurs prérogatives que constitue la
sélection en bonne et due forme de leurs futurs étudiants. Toute entorse portée à ce principe
inaliénable et à l’autonomie des universités sera combattue jusqu’à la dernière énergie.
Vive l’Université sénégalaise, vive le SAES !
Le bureau de la Section SAES/SL
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