Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) récuse l’option du gouvernement de réorienter les nouveaux bacheliers non-orientés dans les Universités publiques dans l’enseignement privé et l’invite à mettre les 5 ou 7 milliards de francs dans le public au lieu d’enrichir des promoteurs privés.
Dans une lettre adressée aux Sénégalais, le SAES indique que ces titulaires du premier grade de l’université ''ont droit à une égalité des chances d’accès à l’enseignement supérieur, à un projet pédagogique viable porté par un corps professoral de qualité académique''.
Selon le SAES, ''la solution alternative est de réquisitionner les salles disponibles dans les villes et utilisables immédiatement (CICES, Grand Théâtre, Place du Souvenir, etc.) pour abriter les formations publiques et de respecter le point d’accord relatif au recrutement d’enseignants à partir de conversion des heures complémentaires''.
‘’Le SAES se démarque du Coup de Jarnac que le gouvernement s’apprête à asséner aux bacheliers qui commettront l’imprudence d’entrer dans ce jeu. En effet, ils auront à signer un engagement, selon lequel, ils n’auront aucunement le droit de reprendre une année au contraire de ceux du public, sans compter que leur accès aux prestations sociales (chambres, restaurants, etc.) ne leur sera aucunement garanti !‘’, souligne la lettre du SAES.
7 Commentaires
Isi
En Mars, 2013 (13:26 PM)Ucad
En Mars, 2013 (15:15 PM)Car u temple de savoir (UCAD) les ca
Rabat
En Mars, 2013 (16:43 PM)Nian
En Mars, 2013 (17:31 PM)Vieille Bacheliere
En Mars, 2013 (18:35 PM)Lui
En Mars, 2013 (19:00 PM)L'université ce n'est pas pour tout le monde, mais pour ceux qui ont une vocation de recherche. L'univeristé ne forme pas de cadres intermédiaires, ni de cadres opérationnelles pour l'entreprise ou pour l'Etat et ses institutions.
Pauvres "intellectuels à un franc". Vous faites pitié
Kothie
En Mars, 2013 (22:36 PM)Participer à la Discussion