Une menace réelle pèse sur la petite enfance à Sédhiou. Les tenants de ces classes, appelés "Classes préparatoires communautaires " (Cpc) sont dans tous leurs états. Ils ont annoncé une grève de la faim pour la fin de leur épreuve interminable et très douloureuse.
En effet, certains d’entre eux, depuis 2013, n’ont pas reçu d’émoluments de la part des collectivités locales. Pourtant, en son temps, au cours d’une rencontre des acteurs avec l’autorité administrative, les maires des communes s’étaient engagés à débloquer annuellement la somme de 500.000 F pour prendre en charge l’ensemble des prestataires de la commune quel que soit leur nombre. Mais jusque-là, à part les inscriptions de 500 francs par élève, ces types d’enseignants ne reçoivent rien.
Las de se nourrir de promesses jamais tenues, ils ont décidé de monter la lutte d'un cran. Demain mardi 24 mai 2022, Souleymane Konté, le président régional de cette catégorie d’enseignants et ses compagnons d’infortune vont déposer sur la table de l’autorité administrative une demande de marche dans les rues de la capitale régionale.
« Autorisée ou non, le lundi 30 du mois courant, la marche aura lieu » a martelé Souleymane Konté, déterminé à en découdre avec les autorités pour que la situation des 233 CTP soit définitivement réglée.
Dans un souci de nationaliser la lutte, de larges concertations sont en cours avec ceux du département de Vélingara, a expliqué Souleymane Konté qui veut enrôler ses camarades autour de la plateforme revendicative. Ils exigent d’abord le respect des engagements des maires, ensuite une formation diplomate à l’image des animateurs polyvalents et enfin un recrutement dans la fonction publique en lieu et place d’une retraite dans le bénévolat.
4 Commentaires
Dxs
En Mai, 2022 (12:35 PM)Ajolawdjalut
En Mai, 2022 (16:00 PM)Ajolaw jakut!
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En Mai, 2022 (18:06 PM)