C'est à Poukham Tock , un village situé à quatre kilomètres de la commune de Fatick que les " assises locales " de l'éducation ont été tenues en présence de plusieurs fils du Sine. L'initiative qui est de l'organisation "Mbokator Jaal A Sinig "avait pour objectif d'échanger autour des obstacles qui plombent l'éducation dans cette partie du Sénégal. Invitant inspecteurs de l'éducation et autres natifs du Sine, il a été retenu dans le rapport de fin d'activités que le principal frein à l'éducation est la pauvreté.
Gilbert Waly Ndiaye, un des panélistes, de déplorer le manque de moyens pédagogiques criard noté dans certaines écoles au niveau de ces localités. À cela s'ajoutent les conditions extrêmement difficiles dans lesquelles évoluent les élèves. " Les villages du Sine sont, pour la plupart, dépourvus d’électricité. Les enfants apprennent leurs leçons à la lumière des bougies. Ici, il nous vient d'oublier que nous sommes au 21ème siècle ".
Même son de cloche du côté des organisateurs. Selon le porte -parole de " Mbokator Jaal A Sinig “, les pénibles conditions d'existence des femmes ont une influence négative sur la qualité de l'enseignement -apprentissage ". Les panélistes de regretter le fait que les femmes de Poukham Tock n'aient que la vente du sel comme activité principale ". Ils interpellent l'Etat du Sénégal. L'organisation avait parrainé la journée de réflexion au ministre Matar Bâ.
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Alou
En Mars, 2015 (02:49 AM)Participer à la Discussion