Dans le cadre du plan de construction et de rénovation des universités du Sénégal, le ministre a présenté la maquette sur les infrastructures d’hébergement des étudiants et a fait part de la construction des infrastructures pour l’UFR des Sciences de l’Éducation et du Sport de l’UGB. Il a également abordé les projets d’extension de l’Université Alioune Diop de Bambey et de mise en place de l’Université du Sine Saloum de Kaolack ainsi que du tout nouveau pôle de formation des métiers de l’industrie, de l’agriculture et de l’artisanat au Sénégal dénommé Réseau des Instituts supérieur d’Enseignement professionnel (ISEP) à Matam, Thiès, Richard-Toll, Bignona et Diamniadio.
Les questions de la bonne gouvernance des universités et de la gestion des ressources n’étaient pas en reste
De l’avis du ministre, la bonne gouvernance doit reposer sur une dissociation du volet académique, qui reste la prérogative du Conseil académique des universités du Sénégal. Au sujet de la gestion des ressources, il soutient que celle-ci sera totalement dévolue au conseil d’administration incluant vingt membres issus du monde socio-économique ainsi que dix autres membres issus du monde universitaire. Monsieur Niane n’a pas manqué de louer les efforts considérables des comités de gestion dont 50% des membres sont des étudiants.
Le ministre a expliqué, du reste, les objectifs de la réforme dont l’enjeu principal consiste à repenser l'enseignement supérieur, en favorisant l’effective mise de ses produits au service et à la disposition du développement économique, politique et social. La réforme vise aussi à placer l'enseignement supérieur au niveau des standards internationaux.
C’est l’occasion, d’ailleurs, de saluer la démarche participative et inclusive qui a guidé les réflexions relatives à la réforme. A cet égard, on peut citer la Concertation sur l’Avenir de l’enseignement supérieure, le conseil présidentiel sur l’Avenir de l’Enseignement supérieur.
La COJER-France tient à remercier le ministre Mary Tew Niane pour sa disponibilité et salue la rencontre qui a été d’un bel intérêt !
Elle félicite le ministre pour son intervention, nette de précisions. Il a fait montre d'une rigueur et d'une clarté sans faille.
Elle encourage le ministre et lui formule des vœux de plein succès dans cette phase de mise en œuvre des projets ambitieux tendant, à coup sûr, à mettre le Sénégal, pour ainsi dire, sur les rails de l’émergence.
Elle souhaite l’achèvement rapide des travaux de réforme. Pour permettre la réalisation de celle-ci, elle renouvelle solennellement ses encouragements et sa confiance envers Monsieur Niane, et lui formule son soutien et ne se ménagera pas, pour contribuer à la vulgarisation et à la mise en œuvre efficiente de la réforme.
Enfin, la COJER-France remercie Monsieur SARR, Chef du Service de Gestion Etudiants à l’Etranger d’avoir organisé cette rencontre et l’encourage surtout à continuer à améliorer substantiellement la gestion des étudiants étrangers.
COJER-France
13 Commentaires
Ucadien
En Décembre, 2014 (10:48 AM)Quelle est la pertinence de cette sortie politique du Ministre, Recteur des recteurs, qui foule au pied toutes les libertés académiques, en faisant démettre un Doyen, élu par ses pairs sous prétexte de Bonne gouvernance !!!!
Quand est ce que l'ancien Recteur de l'UGB pour répondre aux mêmes accusations de prévarications lors de son mandat, va t-il demander au Président de le démettre pour lui permettre de respecter l'éthique et la déontologie qui sont le socle des universités et qu'il semble prôner dans toutes ses sorties ?
Le poisson pourrit toujours par la tête ... (expression de la sagesse populaire)
Deug
En Décembre, 2014 (10:55 AM)J''ai Mal à La Tête
En Décembre, 2014 (11:20 AM)Cojerdoulinenn
En Décembre, 2014 (11:43 AM)Zack The Student !
En Décembre, 2014 (11:44 AM)Mboufoung
En Décembre, 2014 (13:06 PM)Le MESR fait un excellent travail. Le mal de l'université sénégalaise trouve sa source dans le comportement malsain des étudiants, l'attitude irresponsable de l'administration universitaire et du corps professoral et la carence cruciale de l'Etat. Tous les acteurs sociaux sont responsables de ce qui se passe à L'université en ce moment. En reprenant le Président Macky Sall, il me semble que les sénégalais dans leur globalité doivent se réconcilier avec l'intérêt général.
- Les étudiants pensent qu'il est nécessaire de prôner la violence pour convaincre les autorités politiques et la société civile.
- Les enseignants se prennent pour des rois. Ils ne respectent pas les sénégalais! Ils peuvent s'absenter sans craindre la moindre sanction; ils peuvent se permettre de tronquer le nombre d'heures qui leur est alloué sans risquer un retrait partiel de leur salaire; ils préfèrent effectuer leurs cours semestriels en 48 heures pour pouvoir se mettre à la disposition de l'Europe et des USA. Le pauvre contribuable sénégalais leur verse une indemnité de recherche alors qu'ils ne publient jamais. Malgré de cela, ils peuvent encore se permettre de suspendre les cours pour réclamer une amélioration de leur traitement. La honte, vraiment la honte!
- L'Administration universitaire est défaillante. Elle ne fait rien pour mettre les étudiants à l'aise. L'étudiant est son ennemi numéro 1 alors que c'est pour lui que le pauvre contribuable sénégalais lui verse un traitement mensuel. Pour obtenir un seul papier académique, il faut avoir un soutien dans le personnel administratif toujours en retard par rapport à l'heure officielle. Le personnel du COUD ou CROUS est le plus corrompu: les manœuvres dans l'attribution des chambres universitaires en sont topiques.
- L'Etat ne prend pas les dispositions nécessaires pour éviter les crises universitaires. Les bourses d'étudiant devraient être payés à temps. Rien ne justifie ce retard. C'est un manque de considération notable à l'égard de tout le peuple sénégalais. Nous espérons que le MESR mettra fin à tout cela. Les actions entreprises en ce sens à ce jour sont très satisfaisantes. Bonne continuation M. le Ministre; nous sommes derrière vous pour le redressement de l'Université sénégalaise.
Leuse...
En Décembre, 2014 (13:32 PM)resultat, mon pays ne reconnait pas et ne fait rien pour garder ces fils qui ne demandent qu un cadre pour laisser eclore lzur talent et rendre service; en fin de compte je me suis exile en europe y cherchant les moyens de mes ambitions pour mon pays.
Patriote
En Décembre, 2014 (15:01 PM)Soutiens4
En Décembre, 2014 (15:45 PM)Mboufoung
En Décembre, 2014 (18:08 PM)D'abord, vous dites que nous sommes un comité de soutien à MTN, vous en avez la preuve? Ne serait-il pas plus intellectuel de vous limiter à répondre à nos commentaires? N'avons-nous pas le droit, en tant que sénégalais, de constater le travail effectué par le MESR? Cela nécessite-t-il que l'on soit un vendu?
Ensuite, vous affirmez sans aucune nuance que MTN a été épinglé plusieurs fois pour gestion catastrophique à l'UGB. En êtes-vous sûr? Arrêtez de raconter des contre-vérités. MTN n'a jamais été épinglé à l'UGB, il fut mon recteur.
Enfin, il est vrai que MTN s'opposait à l'orientation d'un nombre pléthorique de nouveaux bacheliers à l'UGB sous le Président Wade. Il était conscient des conséquences sur la qualité de l'enseignement, comme c'est le cas aujourd'hui de tous ce qui fustigent le nombre de nouveaux bacheliers imposé aux Universités. D'où l'incohérence dont vous parlez dans la démarche de MTN. Cependant, cette incohérence n'est que formelle. En effet, le régime de Wade n'accordait aucun moyen supplémentaire pour soutenir les Universités. Aujourd'hui en prenant de telles mesures, le MESR accompagne les universités à travers des dispositions certes insuffisantes mais soulageant. De même, et c'est la raison la plus valable, le surnombre prôné par le MESR n'est qu'une mesure provisoire en attendant de construire d'autres universités afin de permettre à tout bachelier sénégalais de pouvoir effectuer des études supérieures.
çasuffitmaintenant
En Décembre, 2014 (18:58 PM)Comprenons que, le ministre n'ose pas parler d'une manière directe aux étudiants sénégalais. Il en est ainsi, car les réformes sont quasiment échouées sans pour autant que l'on entre dans leur mise en œuvre véritable. En tout cas, j'allais attendre d'un entretien du MESR avec des sénégalais qui étudient en France des questions les concernant directement ; et toute autre question pourrait être placée au second plan. Pourquoi la question des bourses étrangères n'est pas évoquée dans cette publication?
çasuffitmaintenant
En Décembre, 2014 (19:54 PM)Boniface
En Décembre, 2014 (08:07 AM)Participer à la Discussion