
En effet, "on note un déficit criard de personnel enseignant dans la région. Ce manque est même remarqué dans tous les niveaux. À l'élémentaire, il est à souligner un déficit de 382 enseignants. Et pour ce qui est du moyen secondaire, on enregistre dans la région un déficit de 22 professeurs de mathématiques, 22 professeurs de HG, 8 professeurs de philosophie, sans compter les autres disciplines telles que l'espagnol et les EPS. Ainsi, ce manque touche presque toutes les matières à enseigner", indique-t-il.
Aussi, certains établissements scolaires peinent à avoir des équipements. Rien que dans la commune de Kaolack, on totalise 4 écoles sans borne fontaine ni eau. Cela constitue un véritable souci, surtout en cette période de pandémie où il est recommandé de respecter les mesures barrières, notamment le lavage des mains.
Malgré tout, Siaka Goudiaby s'est voulu rassurant. En ce qui concerne le déficit d'enseignants lors de cette rentrée prévue le 12 novembre prochain, il a d'abord évoqué les raisons qui justifient une telle situation. D'une part, il y a eu de nombreux mouvements d'enseignants et d'autre part, certains parmi eux ont démissionné du système pour se lancer dans d'autres secteurs d'activités et malheureusement, ils n'ont pas été remplacés. Cependant, des solutions sont en train d'être mises en place, annonce-t-il. " Nous sommes en train de corriger ce gap et nous pensons, qu'avec l'arrivée de nouveaux enseignants et professeurs, le gap sera résorbé. Nous attendons des professeurs du CNEPS de Thiès, de l'université Gaston Berger de Saint-Louis et de la FASTEF qui vont être affectés dans la zone pour combler le manque d'effectifs du corps enseignant " rassure-t-il.
Au cours des échanges, les parents d'élèves ont pris la parole. Ils n'ont pas hésité à faire part de leurs inquiétudes. Ils ont fortement sollicité les autorités à veiller au respect strict du protocole sanitaire. Aussi, ont-ils interpellé l'inspecteur d'académie sur le cadre de vie et l'environnement. Et insisté sur le désherbage et l'assainissement des écoles après la saison pluvieuse. Les parents d'élèves ont aussi plaidé pour la baisse du coût des inscriptions. Pour eux, elles doivent être allégées pour au moins cette année vu les difficultés que rencontrent les familles à cause de la Covid-19.
Quant aux syndicalistes, ils ont prié pour une année sans perturbation. Pour cela, ils ont mis en garde les autorités pour le respect des accords. Ceci commence par le respect du paiement des indemnités et frais de déplacement lors des examens, indiquent les syndicalistes qui rappellent que ce 30 novembre sera la date limite de paiement. Ils invitent ainsi l'État à respecter cet engagement et à tout mettre en œuvre pour respecter les délais.
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