La reprise est effective au niveau de l’université Gaston Berger de Saint-Louis pour la date du 3 octobre a été respectée. Les étudiants commencent à rallier le campus social. Toutefois, ces derniers n’ont pas manqué de lister de manquements et ont appelé les autorités de l’UGB au respect du protocole d’accord signé l’année dernière.
Pape Ibrahima Faye, directeur général de Crous a fait une sortie pour apporter de précision et annoncer les perspectives du Crous pour mettre les étudiants dans des conditions optimales. Sur certains griefs soulevés par les étudiants, Pape Ibrahima Faye a assuré d’emblée que l’Université Gaston Berger de Saint-Louis a le taux d’hébergement le plus élevé et plus favorable de toutes les universités du Sénégal. " Cela est un bon indicateur, parce que de toutes les universités du Sénégal, l’Ugb a le taux d’hébergement le plus élevé et plus favorable avec 40 % d’hébergement. Comparé à l’université de Dakar, plus ancienne et plus moderne, avec un taux d’hébergement de 8%, nous sommes de loin en tête", rassure-t-il. Sur les autres doléances notamment un troisième restaurant demandé par les étudiants, Pape Ibrahima Faye croit que les deux restaurants qui sont actuellement fonctionnels, suffisent pour le moment. " Les deux restaurants peuvent accueillir tous les étudiants, même si parfois il y a des queues, nous assurons la restauration des étudiants" dit-il.
Sur les perspectives pour l’année universitaire 2022-2023, le directeur du Crous, après avoir listé les réalisations au niveau de l’assainissement, de l’eau et de la voirie, a annoncé l’installation de gazons synthétiques sur quatre terrains à l’UGB qui, selon lui, vont permettre le développement du sport à l’Université.
2 Commentaires
Tt
En Octobre, 2022 (22:59 PM)Ce n’est pas uniquement cela qu’il faut regarder. Il y a aussi la qualité de l’hébergement et le coût des alternatives.
Les étudiants sont à six dans une chambre de moins de 11 m², en plus des files interminables au restaurant, ainsi que les nombreux cas de tuberculose. En plus, à Boudiouck, Ngallèle, etc. le moindre logement coûte plus de 100 000 frs. Il est quasi-impossible, financièrement je veux dire, de se loger en dehors de l’université sauf si vous y avez des parents ou proches disposés à vous loger gratuitement.
Je crois que nous (sénégalais) devons avoir, soit le courage de procéder à une sélection rigoureuse pour ne garder que les meilleurs étudiants à l’UGB, soit celui de construire massivement pour pouvoir loger et nourrir quasi-gratuitement tous ces étudiants perturbateurs professionnels dont le niveau est inférieur celui d’un bon élève de troisième.
Ngène baal ma akh.
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