Le Collectif des gouvernements scolaires du Sénégal dit ne pas se sentir «impliqué» dans le processus de reprise partielle des cours pour le 25 juin prochain.
«Suite à la rentrée avortée du 2 juin, le ministre de l’Education nationale a consulté pas mal d’acteurs, sauf nous les élèves. On a vu les différents comptes rendus. Mais tout ce que les acteurs avaient proposé n’a pas été pris en compte par le ministre», a regretté la présidente dudit collectif, Maguette Ba, dans un bref entretien téléphonique avec Seneweb.
Pour elle, «la France annonce sa réouverture officielle le 22 juin. On s’attendait à ce que notre pays fasse de même quelques jours plus tard. Elles (les autorités) veulent faire du copier-coller. Attendons les résultats».
Mais, insiste la présidente du Collectif des gouvernements scolaires du Sénégal, toutes les conditions ne sont pas réunies pour la réouverture effective des classes.
«Les autorités étatiques savent très bien que les conditions ne sont pas réunies. Maintenant, attendons la suite», prévient-elle, ajoutant, dans la foulée, qu’«à l’heure actuelle, il y a des écoles inondées, dans la zone Sud, des abris provisoires sont à terre».
Toutefois, ces élèves disent attendre que les gouvernements scolaires des autres régions se concertent entre eux avant de décliner la stratégie à adopter.
«On ne se sent pas impliqués, mais on va faire notre devoir de défendre nos camarades élèves. Nous n’allons pas prendre une décision à la hâte. On va se concerter et voir ce que l’on va faire», soutient Maguette Ba.
0 Commentaires
Participer à la Discussion